désarmement

Dérivé de désarmer, avec le suffixe -ment.

désarmement \de.zaʁ.mə.mɑ̃\ masculin

1. Action par laquelle on fait quitter les armes à des gens de guerre ou autres.
   • Un décret qui suivit cette résolution fit disparaître la garde nationale, au désarmement de laquelle on procéda dans toute la France, . — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
   • Les chefs d’État ne peuvent souhaiter le désarmement, qui rendrait leur fonction difficile et mal sûre, et leur ferait perdre un admirable instrument de règne. Car les nations armées se laissent conduire avec docilité. La discipline militaire les forme à l’obéissance et l’on ne craint chez elles ni insurrections, ni troubles, ni tumultes d’aucune sorte. — (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897, réédition Bibliothèque de la Pléiade, 1987, page 878)
   • A la même époque, j'allai à Mexico en tant que délégué du Chili à la Conférence du désarmement pour l'Amérique latine. Je signai, en tant que plénipotentiaire, le traité d'interdiction des armes nucléaires en Amérique latine. — (Armando Uribe, Le livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot & Françoise Campo, Seuil, 1974, page 221)
2. (Droit international, Géopolitique) Suppression totale ou partielle des armées permanentes.
3. (Escrime) Action par laquelle on fait sauter l’épée de son adversaire.
   • Tenter le désarmement.
   • En venir au désarmement.
4. Action de désarmer une forteresse, un navire.

• armement

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• Somain (France) : écouter « désarmement  »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (désarmement), mais l’article a pu être modifié depuis.