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(Date à préciser) Du latin discus (« disque, plateau »). C’est ce dernier sens qui donnera au XIIe siècle le mot dais (« table d’honneur »). Ces tables étant généralement surmontées d’une tenture, ce mot fut assimilé au toit ou plafond (dois au XIVe siècle, puis ders au XVIe siècle). De là est resté le sens de « tenture servant de toit ».
La bonne femme s'assit sur les degrés du dais, aux pieds du jeune homme attentif et fixant sur elle un regard plein de bienveillance et de curiosité.— (Alexandre Dumas, Les Deux Diane, 1847, chapitre 1)
Et là, le faisant asseoir sur une large stalle de chêne surmontée d’un dais de drap d’or, il prit place près de lui.— (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
Dans les rues, on eût dit un jour de procession, lorsque le passage du dais met les plus belles draperies aux fenêtres.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
Amis reposons-nous sur ce siège sauvage, Sous ce dais qu’ont formé la mousse et le feuillage.— (Voltaire, Les Scythes, acte 1, scène 3 — cité par Littré)
Les matinées de brouillard, un ciel d’une clarté faible, des nuées courant près de la terre sous un dais grisâtre convenaient aux phases de sa maladie morale.— (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
Mais soudain, au bord occidental de l’immense dais noir, le soleil couchant reparaît un instant, sanglant, embrasant le camp entier d’une lueur surnaturelle. Les tentes semblent flamber, toutes rouges entre la plaine d’un vert invraisemblable et les nuages violacés — (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Ernest Leroux, Paris, 1904, page 154)
Mes grands-parents des Pyrénées mangeaient à la cuisine comme des laboureurs de Le Nain. Cuisine de paysans, cuisine de princes. Dans sa cheminée on aurait pu faire rôtir un bœuf. À son plafond, pendait un dais royal : les épis de maïs et le jambon.— (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 71)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage