Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot drôle. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot drôle, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire drôle au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot drôle est ici. La définition du mot drôle vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition dedrôle, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Quelques alcoolos faisaient un cirque vaseux. Les alcoolos m’emmerdent, ils ne sont jamais drôles.— (Claude Courchay, Les Américains sont de grands enfants, Flammarion, 1979, page 136)
On a beaucoup ri, il est vraiment très drôle. — Un conte fort drôle. — Est drôle quiconque qui se fait rire.
Nous allions monter en voiture, quand une espèce de petit bonhomme tout drôle, pas très vieux, mais pas extraordinairement jeune non plus, fort sec, nous demanda poliment si nous rentrions à Honfleur.— (Alphonse Allais, À l’œil, Phares, 1921)
C’est drôle qu’il se fût plutôt entiché de la gamine… Céline Thiébault pourtant était plus en rapport d’âge avec lui. Ce n’eût été ni moins décent, ni moins excusable.— (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
Mythologie du village français ? Oui, complètement ! C’est même drôle à quel point nous recouvrons la réalité par des métaphores et des mythes. Actuellement, ce sont l’image de la guerre et de l’abri qui dominent.— (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)
Les détenteurs de robots cuiseurs multifonction forment une drôle de tribu enjouée, bavarde et prosélyte dont les membres se reconnaissent à leurs propos extatiques : « Ça change la vie, honnêtement, je ne m’en passerais plus. » De cette addiction électroménagère, le marché français témoigne, année après année.— (Pascale Krémer, « Le Thermomix, j’en parle tout le temps » : comment les robots-cuiseurs ont envahi les foyers français, Le Monde, 11 février 2022)
Or j’avons vu tantôt passer ce méchant drôle.— (Marivaux, Le Père prudent et équitable)
les mynheers d’Erchin fumaient leurs pipes en silence au « Bon Couvet », quand voilà qu’un grand drôle, vêtu, comme un Jean Potage, d’une veste de velours brodée de paillons, s’arrêta devant le cabaret.— (Charles Deulin, Les Muscades de la Guerliche)
— Ah ! vous voilà ? dit-il en allant donner une poignée de main à Léon et à Bixiou. Drôles !… que venez-vous faire dans le sanctuaire des lois ?— (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
En vrai soldat de l’école impériale, Dumay se représentait un poète comme un drôle sans conséquence, un farceur à refrains.— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
Qu’est-ce que cela signifie ? murmura le capitaine avec colère ; mes drôles se sont-ils donc laissé surprendre ?— (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
Dans les nuits d’été, les marches de granit du théâtre sont couvertes d’un tas de drôles qui n’ont pas d’autre asile. Chacun a son degré qui est comme son appartement, où l’on est toujours sûr de le retrouver.— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
Je croyais tenir mon gaillard. Il m’a glissé des pattes… C’est un drôle.— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
Mais grâce à vous, mes enfants, le butin du drôle a été récupéré.— (Greg et Alain Saint-Ogan, Zig et Puce – Le voleur fantôme, éditions du Lombard, 1974, page 46)
(Sud et sud-ouest de la France)Enfant ; marmot ; gamin quand il s’agit d’un garçon. Pour une fille on dira drôle ou drôlière, drôlesse ayant un sens légèrement péjoratif.
et puis, je me suis un peu détourné de la ligne droite pour aller jeter à la rivière un affreux enfant qui criait : À bas les papistes, vive l’amiral ! Malheureusement, je crois que le drôle savait nager.— (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IX)