empirer \ɑ̃.pi.ʁe\ transitif ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Les remèdes n’ont fait qu’empirer son mal.
Au lieu de rendre votre condition meilleure, vous ne faites que l’empirer.
La maladie est empirée.
— Voilà ce que c’est, reprit le duc, que de pousser les gens à bout par une vertu trop farouche. N’ayant plus d’espoir, ils se portent aux dernières extrémités, sachant qu’ils ne peuvent empirer leur situation.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
Si tu t’en mêles, tu empireras les choses.— (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
Fernande empira la situation par de vains efforts de sollicitude maternelle.— (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 338)
Madame de Chartres empira ſi conſiderablement, que l’on commença à deſeſperer de ſa vie— (Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678)
Le vieux von Winterfeld entra bientôt dans le coma ; parmi les blessés, trois se rétablissaient assez rapidement, alors que l’état des autres empirait, par suite du manque de bonne nourriture.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 249 de l’édition de 1921)
En juin 1585, il est de nouveau à Croixval ; sa santé empire, et en octobre il prévoit qu’il s’en ira avec les feuilles.— (Raymond Lebègue, La Poésie française de 1560 à 1630, Société d’édition d’enseignement supérieur, 1951, page 118)
Pour tous les ouvriers et toutes les ouvrières du textile la condition empirait avec la hausse des prix— (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
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