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Dans la discussion actuelle sur l’euthanasie, ceux qui ont une réelle expérience de la mort ne sont pas si nombreux.— (Michel Cavey, L’euthanasie : pour un débat dans la dignité, 2005)
Le débat est souvent biaisé ; l’alternative n’est pas entre une dysthanasie, mort douloureuse & une euthanasie, mort adoucie, mais entre une cacothanasie, mort rendue pénible par l’acharnement thérapeutique & non par la maladie même & une mort, au risque de choquer, je dirais bio, à la maison entouré des siens.— (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 516)
On les plongeait en état de sédation cérébrale pour amener à l’extinction générale. Privé de son commandement, l’organisme déclarait forfait. Personne ne se leurrait sur la nature de ce procédé. C’était une euthanasie de gens bien élevés, une pichenette différée de quelques jours.— (Sylvain Tesson, Blanc, Gallimard, 2022, pages 87-88)
Par extension, élimination volontaire d’un pan non désirable d’une population dans le but d’améliorer l’espèce humaine (Voir aussi eugénisme).
De l’« euthanasie » à la « solution finale » : Le meurtre d’un tiers des malades mentaux allemands, entre janvier 1940 et août 1941, a représenté pour les nazis le banc d’essai – technique et politique – du génocide des juifs. « Selon certains bruits, des médecins se « débarrassaient » de personnes âgées malades avec des moyens « appropriés », afin de réduire les coûts et d’économiser les médicaments rares. »— (Susanne Heim, « Faces cachées de la Seconde Guerre mondiale », Le Monde diplomatique, mai 2005)[1]
Sur les quatorze médecins connus pour avoir travaillé dans les hôpitaux où étaient éliminés les malades mentaux et les handicapés, conformément au programme d’euthanasie portant le nom de code « Aktion T 4 », un seul fut condamné après 1945.— (Christian Pross, « Le gang nazi des blouses blanches », Le Monde, 20 juin 2005)
↑Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. →