galvauder \ɡal.vɔ.de\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)
Mais cependant croyez-moi, confrère, la typhoïde, de nos jours, est aussi galvaudée que la mandoline ou le banjo.— (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 353)
Parfois, l’usage de l’expression « monstre sacré de la chanson française » est galvaudé. Mais pas dans son cas.— (Le Monde, Mort de Charles Aznavour : soixante-douze ans de carrière en six chansons et anecdotes, Le Monde. Mis en ligne le 1er octobre 2018)
Galvauder son talent.
Galvauder les dons qu’on a reçus de la nature.
Galvauder une affaire, une situation.
Il reste là à galvauder.
Je le connais. Un propre ébéniste. Tout un jour il galvaude dans le quartier. Je voudrais bien savoir à quels moments il travaille. Il ne m’a pas l’air de grand-chose de bon.— (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 74)
Elle est d'ailleurs convaincue que vous l'aimez trop pour vous galvauder comme ce M. Pibrac qui n'est pas de votre monde.— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 62)
Le mariage d'une demoiselle de Troisville avec le général Montcornet faillit causer une rupture : les Troisville se galvaudaient.— (Balzac : le cabinet des antiques. Folio p77)
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