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Dérivé de l’ancien verbe houler « jeter, lancer » (picard et champenois), emprunt probable au francique, d’où le néerlandais hollen « courir impétueusement (en parlant du cheval) » et le francique rhénan holden « faire du bruit », holten « travailler de façon désordonnée »[1][2][3]. Le nom renvoie au fait que le bout recourbé de la houlette « sert à jeter des mottes de terre sur les brebis qui s’écartent du troupeau »[4].
En parlant ainsi, il fit tourner sa lourde hallebarde pardessus sa tête, avec autant de facilité que l’eût fait un berger avec sa houlette.— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Il lui semblait voir et entendre la Pucelle dans toute la rudesse du langage rustique qu’elle devait avoir avant de quitter la houlette pour le glaive.— (George Sand, Jeanne, 1844)
La Guerliche, qui ramassa prestement chapeau, panetière, houlette et manteau, s’en affubla, rassembla les moutons et revint au village.— (Charles Deulin, Les Muscades de la Guerliche)
Mademoiselle, rondelette et nantie d'une houlette à rubans, ne sort jamais qu’avec son père par les sentiers où les précèdent l'âne, la chèvre et les chiens, tandis que la mère ivre morte dort dans la cuisine où se tiennent les maîtres.— (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 338)
Vous vous promenez dans le monde avec votre pauvre humble sourire, qui demande grâce, une torche au poing, que vous semblez prendre pour une houlette.— (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 161)
Si elle a bien compris monsieur le Curé, il faut agir auprès des âmes comme un chien de berger, regrouper les brebis égarées sous la houlette du Bon Pasteur, et sans tarder.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)