macérer \ma.se.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Pendant 25 jours, mettre à macérer dans l'alcool et sans les rompre les baies de cassis avec les feuilles, la cannelle et le girofle. Après ce temps, filtrer sans presser, ajouter le sirop et filtrer encore 10 jours après.— (Marie Delmas, Tisanes : Remèdes et Recettes d'autrefois, Le Mercure Dauphinois, 2007, page 29)
La première, qui est la plus simple et la plus rapide, consiste à mettre d’abord à macérer les parties de plantes uniquement dans l’alcool.— (J.-A. Chandon , Faites vos apéritifs et vos liqueurs… à votre goût, Éditions Utovie, 2016)
Alice avait aussi fait poser une plaque sur les bâtiments qui serviraient d’atelier de fabrication et d’entrepôts pour les fûts où macéraient les fruits, et l’alambic.— (Geneviève Senger, L’enfant de la Cerisaie, Calmann-Lévy, 2014, chapitre 4)
Je lui révélai ma méthode ; faire macérer longtemps mes élèves en rangs, dans le couloir, pour décanter leurs impuretés. Ne les laisser entrer en classe que lorsqu’ils étaient en paix.— (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 124)
Vive la liberté. Et bienvenue à l'air frais sur mes joues qui macéraient sous la laine épaisse de la cagoule depuis trop longtemps.— (Jérôme Zolma, En main propre !, Éditions Lajouanie, 2016, chapitre 20)
Depuis la fin du conseil de discipline, il n'avait pas desserré les dents. Face à lui, les professeurs et les surveillants du petit séminaire macéraient dans un silence lourd.— (Arlette Aguillon, Le puits aux frelons, éditions Archipel, 2009, chapitre 8)
J’aurais été parfaitement heureux sans un maudit cauchemar qui revenait toutes les nuits, et où je me croyais un curé de village se macérant et faisant pénitence de mes excès du jour.— (Théophile Gautier, La Morte amoureuse, 1839)
Elle passait ses jours dans la maison de Dieu, macérait son corps par des jeûnes continuels, et la nuit comme le jour exhalait sa prière devant l’autel du Seigneur.— (Augustin Berthe, Jésus, sa vie, sa passion, son triomphe, Éditions Eslaria, 2016, chapitre 5)
Il priait, se macérait continuellement. Jamais on ne lui entendit dire une seule parole oiseuse. Enseveli dans une grotte, il ne vécut pendant de longues années que d'herbes sauvages.— (André-François Rua, Cours de conférences sur la religion, Paris : chez Victor Palmé & Le Mans : chez Ch. Monnoyer, 1860, volume 2, page 376)
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