maronier

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Étymologie

(Nom commun 1) → voir marronnier
(Nom commun 2) → voir marones et marron

Nom commun

Singulier Pluriel
maronier maroniers
\ma.ʁɔ.nje\

maronier \ma.ʁɔ.nje\ masculin

  1. (Botanique) Variante orthographique de marronier (l’arbre).
    • Sur les thyrses neigeux des maroniers moroses
      Les oiseaux gazouillaient aux derniers feux du jour,
      Et leur chant semblait dire aux âmes longtemps closes
      De chanter dans les fleurs la chanson de l’amour
      — (Théodore de Banville, La Malédiction de Vénus in : Les Cariatides , livre 6, page 407, 1864)
      Légende : « B. Les Maroniers ou domestiques du couvent occupés à retirer les corps morts de dessous les neiges ».
  2. (Col du Saint-Bernard) (Christianisme) Variante orthographique de marronier et maronnier. Frère lai de l’hospice du Saint-Bernard, secouriste en montagne.
    • Quand les frères ne voient plus autour d’eux que des murailles de neige et un ciel sombre, ils partent accompagnés des maroniers et des chiens, et ils se dirigent vers la vallée d’Aoste et la vallée de Martigny, écoutant, cherchant quelque voyageur égaré — (Julie Gouraud, Mémoires d’un caniche, p.144, 1866)
    • Des chiens d’une espèce particulière et d’un instinct admirable, nommés marons, aident les religieux dits maroniers à retrouver les sentiers cachés par la neige. — (Charles Dezobry, Théodore Bachelet, Dictionnaire général de biographie et d’histoire, de mythologie, de géographie ancienne moderne et comparée . (10e édition) , article Grand-Saint-Bernard (BER-), p. 291)

Variantes

Dérivés

Apparentés étymologiques

Terme2 :

Synonymes

Anagrammes

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Étymologie

(Nom commun 1) → voir marones (Date à préciser) Attesté en latin dès le xe siècle, au Mons Jovis, Mont-Joux[1], devenu le col du Grand-Saint-Bernard : du radical pré-roman marr-, la pierre, le roc.
(Nom commun 2) → voir mar Cette variante médiévale courante de marinier disparait au xive siècle.

Nom commun

maronier masculin

  1. (Col du Saint-Bernard) (Christianisme) Variante de marronnier et maronnier: Frère lai, domestique de l’hospice du Saint-Bernard, faisant office de secouriste en montagne.
  2. (Marine) Variante de marinier : marin guidant vers le port, ou pirate.
    • Li maronier qui vont en Frise
      En Grèce, en Acre et en Venise
      Sevent par lui toute la voie.
      Sé la mer est enflée ou coie
      Ja ne sera contre la voie,
      Né pour galerne né pour bise.
      — (poème attribué à Guillaume Le Normand, XIIe)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
    • Maronier (sic) par la mer passoient
      Et d'une terre en autre aloierit  ;
      La mer commença à enfler
      Et à frémir, et à venter ;
      Grant vent ont et espesse pluie,
      Qui as maroniers mult anuie.
      — (Li livres de saint Nicolay, cité dans : Charles Cahier, Arthur Martin, Nouveaux mélanges d’archéologie, d'histoire et de littérature sur le Moyen-Age, page 47, 1887)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
  3. (Charpenterie) Variante de mairenier, charpentier.

Synonymes

Terme2 :

Variantes

Apparentés étymologiques

Terme2 :

Terme3 :

Références

Étymologie

→ voir merain

Nom commun

  1. (Charpenterie)
  2. Variante de mairenier, charpentier.
    • pour la fourniture de plus de 250 chênes et mise en oeuvre des bois, payés aux cartons, maroniers carpentiers, scieurs d'ays — (Pagart d'Hermansart, Les frais du pas d'armes de la Croix pélerine, 1449)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)