morsure

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Étymologie

(1213) Dérivé de mors, avec le suffixe -ure[1].

Nom commun

Singulier Pluriel
morsure morsures
\mɔʁ.syʁ\

morsure \mɔʁ.syʁ\ féminin

  1. Action de mordre.
    • Je faillis poser le pied sur un énorme centipède, à morsure meurtrière; ce n'était partout que mort et désolation. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Brusquement, je sentis comme la morsure sauvage d'une bête qui m'aurait arraché la chair par saccades. . Ja..... m'avait branché la pince au sexe. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
  2. (Par extension) Meurtrissure, blessure faite en mordant.
    • Il faut bassiner la morsure avec la même décoction ; & mettre le marc dessus, après avoir bien graté [sic] la plaie la premiere [sic] fois seulement. — (Noël Chomel, Dictionnaire Œconomique, 1767)
    • Il est donc impossible pour le vétérinaire légiste, s'il n'a recueilli aucun renseignement, de pouvoir affirmer, à l'examen d'une morsure, si cette morsure a été faite par un animal sain ou un animal en puissance de rage. — (Alfred Gallier, Médecine légale vétérinaire, 1895)
    • Je me mis à courir comme un fou, en pleine nuit, emportant, comme un lambeau du cœur de Madeleine, ce paquet de fleurs où elle avait mis ses lèvres et imprimé des morsures que je savourais comme des baisers. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 204)
  3. (Par extension) Meurtrissure, atteinte quelconque.
    • On n'échappe pas aux morsures de l’ypérite qui, sournoisement, s'accroche à la peau. — (Victor Méric, La guerre qui revient : Fraiche et Gazeuse, page 161, Sirius, 1932)
    • (Sens figuré)Les morsures de la calomnie.
  4. (Art) Attaque du support d'impression, en gravure (voir aussi morsure successive), en lithographie, etc.
    • mais on voyait assez clair pour découvrir, à l'horizon — — la ligne ocre des sables. Elle se silhouettait sur le ciel rose, avec une précision, une netteté de morsure à l’eau-forte, . — (Francis Carco, Palace-Égypte, Éditions Albin Michel, Paris, 1933)
    • Dans la rue Haute, et tout le long, se jettent perpendiculairement des ruelles et affluents misérables, mais de style ancien, et qui appartienent carrément à l’eau-forte, à la morsure du cuivre. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 475)

Traductions

Prononciation

  • \mɔʁ.syʁ\
  • France : écouter « morsure  »
  • Canada (Shawinigan) : écouter « morsure  »
  • Normandie (France) : écouter « morsure  »

Anagrammes

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Voir aussi

Références