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Pour les Grecs, le cheval furieux est terrible à regarder et terrible à entendre, car le grincement des dents, le bruit du mors, rappellent le grondement des Érinyes : .— (Bernard Terramorsi, Le fantastique dans les nouvelles de Julio Cortazar : Rites, jeux et passages, Éditions L’Harmattan, 1994, page 38)
Quant aux brides, aux mors, aux têtières, aux frontails, nos langues du Nord sont trop froides, trop pauvres, trop mesquines, pour en décrire les somptuosités ; .— (Théophile Gautier, L’Inde, dans Caprices et zigzags, 1852)
les chevaux s’arrêtent net, ployant sur leurs jarrets et rejetant la tête en arrière sous l’action brutale du mors arabe.— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris, Ernest Leroux, 1904, page 47)
La main de Toursène fut d’une brutalité sauvage. Elle tira sur le mors avec une telle violence que l’étalon sentit sa chair se déchirer aux commissures des lèvres et dut goûter à son propre sang.— (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
Les branches, les bossettes d’un mors.
Ce mors blesse la bouche de votre cheval.
Il faut à ce cheval un mors plus doux, plus fort, plus rude.
Un cheval qui joue avec son mors, qui mâche son mors.
Instrument de torture utilisé par les esclavagistes aux États-Unis sur leurs esclaves noirs. — (Toni Morrison, Beloved, 1987)
(Mécanique, Usinage) Partie d’un étau ou d’un mandrin enserrant la pièce à tenir.
Sans de hautes certitudes, il est impossible de mettre un mors à ces sociétés que l’esprit d’examen et de discussion a déchaînées et qui crient aujourd’hui : — Menez-nous dans une voie où nous marcherons sans rencontrer des abîmes ?— (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
De l’indo-européen commun *mer (« mourir ») → voir morior — dont dérive *mr̥tós (« le mort, la mort »), qui donne le grec ancien βροτός, brotós (« mortel »), qui faisait archaïquement *μροτός, l’albanais mortje, mort, mortja, morti, le germanique *murþaz (dont est issu murder en anglais), le celte *marwo- (dont est issu marb en vieil irlandais, marw en gallois, marv en breton), le lithuanien mirtis (« mort »), le tchèque smrt (id.).