psalmodier \psal.mɔ.dje\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Je les entendais psalmodier leurs prières des morts, ne pensant guère qu’elles fussent chantées pour le salut de mon âme par ceux qui affamaient ainsi mon corps.— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Monsieur l’aumônier, hâtez-vous ! les orgues grondent, les chanoines psalmodient, hâtez-vous, les fidèles sont assemblés et vous êtes encore à table !— (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
Les heures comprennent surtout des psaumes et elles sont chantées au chœur dans le texte latin. Les choristes de l'Hôtel-Dieu de Québec se rendaient donc plusieurs fois par jour au chœur pour psalmodier, .— (Jean Simard, Le Québec pour terrain: itinéraire d'un missionnaire du patrimoine religieux, Presses de l'Université Laval, 2004, page 134)
Il endort son auditoire à force de psalmodier.
Il se mit aussitôt à psalmodier une chanson bizarre, aux notes suraiguës.— (Jean Ray, Harry Dickson, Les Trois cercles de l'épouvante, 1932)
Cécile jouait sous la table et, de minute en minute, cessant de « psalmodier » "huit fois huit" et "huit fois neuf", je cherchais et taquinais la petite sauvage.— (Georges Duhamel, Le Notaire du Havre, 1933, réédition Folio, page 30)
Le speaker psalmodiait les nouvelles de la nuit avec cette distinction flegmatique qui entretiendrait encore longtemps l’illusion de la grandeur britannique.— (Antoine Bello, Les Producteurs, 2015 ; édition Blanche, 2015, page 16)
psalmodier transitif
Psalmodier une prière.
— Non, non, pas en infusion. Ça se prend en gélules, avait-il répondu, fou de joie d’avoir trouvé une oreille intéressée, avant de continuer à psalmodier : La cristallothérapie est aussi très efficace, très réussie.— (Lisa Hågensen, Ses yeux bleus, traduit du suédois par Rémi Cassaigne, Éditions Actes Sud Littérature, 2018, chap. 19)
, elle plongea une première fois la main dans son sac et commença à filmer nos ébats avec son iPhone 6 ! Comme en transe, elle psalmodiait des je-ne-sais-quoi dans son sabir magyar, entrecoupés de petits halètements saccadés de chienne mettant bas sa portée.— (Bruno Pochesci, « Cadenas d'amour », dans Réalités, volume 1, éd. Realities Incorporated, 2017)
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