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(Habillement)Col, partie du vêtement rabattue vers le bas.
Col de toile, garni ou non de dentelles, qui laissait le cou des hommes découvert.
Le Chrysale de Molière parle d’un gros Plutarque à mettre ses rabats.
Ah ! je comprends aujourd’hui le bonhomme Chrysale qui serrait ses rabats dans un gros Plutarque. À son exemple, je mettrai désormais toutes mes cravates entre les feuillets des Acta sanctorum.— (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, page 166)
Col du costume ecclésiastique consistant en un morceau de toile noire divisé en deux portions oblongues, bordées de blanc, qui se rabattait sur le devant.
Empeser les rabats.
Au lieu de rabat, il portait un petit collet (alzacuello) bleu et blanc, comme les prêtres de Belgique.— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
Deux juges à petits rabbats d’abbé, regardaient, une plume en main, d’un air recueilli, la voûte du cachot où se passait la scène.— (Joris-Karl Huysmans, Le Drageoir des épices, 1877)
Pièce de batiste, de dentelle, etc., qui fait office de cravate dans le costume officiel des magistrats, des avocats, des membres de l’université, etc.
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage
↑Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. →