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Sens 4: (Seconde moitié du XVIIIe siècle) Le mot, dans son usage pour désigner certains oiseaux-mouches au plumage à reflets bleu métallique, semble avoir d'abord été mentionné par Buffon dans son Histoire naturelle, ouvrage dans lequel il décrit deux ornismyes ou oiseaux-mouches (i.e. petits colibris à bec droit) le "saphir", originaire du Brésil, et le "saphir-émeraude", de la Guadeloupe et de la Martinique[1]. L'identification a posteriori de ces espèces selon la classification linnéenne a assigné le premier à l'espèce connue aujourd'hui sous le nom de saphir à gorge rousse (Hylocharis sapphirina) et le second au colibri à tête bleue (Cyanophaia bicolor). Ainsi, le sens que les naturalistes donnaient au nom de saphir pour ces oiseaux peut être différent ou non du sens actuel, selon le cas. Quant au nom moderne, il n'a été définitivement normalisé aux deux genres actuels qu'à la fin du XXe siècle.
(Minéralogie) Variété de gemme de corindon, translucide et pouvant présenter de multiples couleurs, sauf la couleur rouge qui désigne alors uniquement le rubis. Sa formule chimique est Al2O3.
Afin d’en finir avec cette orfèvrerie symbolique, disons encore que la sarde évoque les Séraphins, la topaze les Chérubins, le jaspe les Trônes, la chrysolithe les Dominations, le saphir les Vertus, l’onyx les Puissances, le béryl les Principautés, le rubis les Archanges et l’émeraude les Anges.— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
Elle riait des plaisanteries qu’un ivrogne adressait à une très vieille et très innocente prostituée dont la décrépitude s’adornait de perles, d’opales, de brillants, de saphirs, d’émeraudes et de rubis faux.— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
Pointe de lecture des électrophones, moins onéreuse mais moins résistante que le diamant.
En fin de semaine, il officiait comme disc-jockey à « L’Enfer du Bagne », une discothèque hard sur la route d’Orange, où en plus de ses talents de manipulateur de saphirs, il devait prêter main-forte au service pendant l’heure du coup de feu, entre un tube de Jeanne Mas et le dernier Whapie-Doo-Whapie d’un rocker quinquagénaire.— (Tito Topin, Shanghai Skipper, Série noire, Gallimard, 1986, pages 39-40)
Le saphir du tourne-disque mono avait longuement parcouru le sillon des vinyles. Les disques amenés de Londres s'étaient succédé les uns aux autres.— (Bernard Tournois, Le marronnier: Un polar français, Le Lys Bleu Éditions, 2018, chap.6)
En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés). Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.
Premières visions de civils armés, hommes et femmes, revolver à la ceinture, au poing… premières lampes bleu-saphir, premières nuits de black-out… Voitures-fantômes, fenêtres, portes cochères complices… balles traversant la nuit, cadavres… Des morts, des héros.— (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 317)
Il y avait des piscines, des fontaines et des parterres de fleurs au désordre méticuleusement étudié : des hibiscus écarlates, des cytises d’un jaune éclatant, des gardénias saphir.— (Jack Vance, Les Maisons d’Iszm, 1954 ; traduit de l’anglais américain par Paul Chwat, 1973, page 193)