Singulier | Pluriel | |
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Masculin | soûl \su\
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soûls \su\ |
Féminin | soûle \sul\ |
soûles \sul\ |
soûl \su\ (orthographe traditionnelle)
Être soûl de musique, d’éloquence.
Être soûl de gloire.
Bien sûr, je n’aurais pas dû le chauffer ainsi. Mais j’étais soûl…— (Philippe Morvan, L’envol du papangue, Orphie, 2024)
Cet homme est toujours soûl.
Cette femme est soûle dès le matin.
Être soûl comme une grive.
→ voir soul
soûl \su\ masculin singulier (orthographe traditionnelle)
Quand ce mirliflor aura pleuré son soûl, il décampera d’ici ; je ne veux pas qu’il révolutionne ma maison.— (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834)
Laissez-moi donc être provincial tout mon soûl ; et vous, monsieur, soyez Parisien, soyez-le comme vous l'êtes, de la plume aux éperons, de la parole au geste, de l'esprit au cœur.— (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
Alors, le rire de la foule devint énorme, chacun se tenait le ventre à deux mains pour rigoler tout son soûl.— (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 7)
Et je lui faisais la scène souhaitée, pour qu’il pût hurler tout son soûl et me quitter en claquant la porte.— (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, page 18)
Ah ! ces histoires qu’on vous refusait à la maison – pas d’interdiction explicite, mais une telle somme de commentaires réducteurs : mal dessiné, mal écrit, mauvais papier –, on préférait les déguster tout son soûl en attendant son tour chez le coiffeur.— (Philippe Delerm, Dickens, barbe à papa, Gallimard, collection Folio, 2005, page 25)
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