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(XIIIe siècle) Du bas latin subtel (« creux sous la plante du pied »), dérivé de subtalaris (« sous le talon »), dérivé de talaris, avec le préfixe sub- et refait, en bas latin en subtelaris (attesté au septième siècle chez Isidore de Séville). Le mot désignait une chaussure qui ne couvrait pas le dessus du pied, une sandale et a remplacé solea (« sandale »).
La forme soler est encore très vivante dans les dialectes wallon, picard, normand, occitan et lorrain.
Elle était si jolie avec son bonnet rond et son ruban rose, son déshabillé de cirsakas et ses petits souliers jonquille, que mon oncle s'arrêta un instant pour la regarder.— (Pigault-Lebrun, Mon Oncle Thomas, chap. 5, Paris : chez Gustave Barba, 1843)
, il avait chaussé de gros souliers à clous et il s'était coiffé d'un chapeau à larges bords comme les forts de la halle.— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 113)
— Ce sont tes sabots qui te fatiguent, me dit-il ; à Ussel je t’achèterai des souliers. Ce mot me rendit le courage. En effet, des souliers avaient toujours été ce que j’avais le plus ardemment désiré. Le fils du maire et aussi le fils de l’aubergiste avaient des souliers, de sorte que le dimanche, quand ils arrivaient à la messe, ils glissaient sur les dalles sonores, tandis que nous autres paysans, avec nos sabots, nous faisions un tapage assourdissant.— (Hector Malot, Sans famille, 1878)
Ils remontaient au temps d’une certaine pègre pour qui la suprême élégance consistait à se pourvoir d’un couvre-chef de couleur tendre et de souliers vernis.— (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
Attablé, il expliqua à ses commensaux qu’il avait mouillé ses souliers en cheyant dans un fossé.— (Jean Renard, En Anjou, quand 4 liards valaient un sou, Éditions Cheminements, 1997, page 184)
Je n’en fais pas plus de cas que de la boue de mes souliers, je ne m’en soucie nullement, je n’en fais aucun cas.
Il n’est pas digne de dénouer les cordons des souliers d’un tel, il lui est très inférieur en mérite.
De sable à la chaîne rompue d’or posée en bande, accompagnée en chef d’un soulier vêtu d’une guêtre d’argent, et en pointe d’une tortue du même, qui est de la commune d’Herméville-en-Waëvre de la Meuse → voir illustration « armoiries avec un soulier »
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (solier)