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(XIVe siècle)[1] Du moyen français têtart, testart (« qui a une grosse tête ; entêté »), dérivé de teste (« tête ») avec le suffixe -art[1]. Le sens « larve de batracien » date d’environ 1611[1].
Synchroniquement, dérivé de tête, avec le suffixe -ard.
Il y a des perce-oreilles dans les chantiers des Ursulines, il y a des mille-pieds au Panthéon, il y a des têtards dans les fossés du Champ de Mars.— (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
L’aération de l’eau peut être maintenue au moyen de bulleurs. Il est conseillé de placer les bulleurs à des endroits où ils n’entraînent pas de stress excessif chez les têtards.— (Lignes directrices de l'OCDE pour les essais de produits chimiques : Essais de métamorphose des amphibiens, OCDE, fascicule 231, 2009, page 15)
Werst n’était plus qu’à trois portées de fusil, au delà d’une épaisse saulaie, formée de francs arbres et non de ces têtards rabougris, qui touffent à quelques pieds au-dessus de leurs racines.— (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 7)
Le gros chêne têtard qui se trouvait à côté de la pompe, tout au fond du jardin, n’avait pas été élagué depuis cinq ou six ans.— (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, chapitre 67, Robert Laffont, 1968)
C’est l’occasion de se familiariser avec la végétation qui caractérise le Marais, comme des chênes têtards, ses saules pleureurs, ainsi que l’angélique, plante qui a donné quelques spécialités locales.— (journal Sud-Ouest, supplément Guide saison 2022 Charente-Maritime, page 30)
Il était plus immobile que le têtard d'aune voisin dont, parallèles à ses jambes, descendaient vers l'Ommée deux racines rougeâtres.— (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 212)
(Exploitation forestière, Foresterie) Arbre dont on coupe régulièrement (3 à 10 ans) les branches pour fournir du bois, et que l'on laisse repousser. Au bout de plusieurs tailles l'arbre prend cet aspect caractéristique d'où il tire son nom.