tanquer \tɑ̃.ke\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se tanquer)
Savez-vous tanquer des clous, à la mode de chez nous est une comptine bien connue des enfants de menuisiers locaux.— (Jean-Marc Valladier, Le parler gras : glossaire marseillais iconoclaste, Via Valeriano bis, 2004, page 113)
Quand il s’accroupit dans le cercle où les pieds sont « tanqués », bien parallèles et sages, il prend le temps qu’il faut pour examiner chaque aspérité, chaque méplat de la surface, chaque piège.— (Philippe Delerm, L’extase du selfie, Seuil, 2019, page 15)
Le titre Les Pieds tanqués évoque l’origine du mot pétanque, puisqu’il faut tanquer (appuyer) ses pieds sur le sol avant de tirer ou de pointer.— (Les Pieds tanqués sur theatredublog.unblog.fr. Mis en ligne le 1er août 2015, consulté le 5 août 2019)
Comme çà ils pourront rejoindre ce port sur le Rhône, et naviguer en toute sécurité sans emprunter l’embouchure du fleuve encombrée de bans de sable sur lesquels ils risqueraient de se tanquer.— (Jean Riser, Un philosophe grec en Gaule : Le voyage de Posidonius d’Apamée, Éditions Publibook, 2014, page 77)
Une, c’est un thon, une cagette, une quenelle, une bite de quai, même si elle te payait tu pourrais pas la tanquer, mais l’autre, pétard, elle est pas du genre camion, elle te dirait “Veux-tu faire gâté ?”, tu dirais pas non.— (Henri-Frédéric Blanc, L’art d’aimer à Marseille, L'atinoir, 2018)
Enseignante à Marseille et à Gardanne, elle constate et utilise des registres différents du provençal dans les parlers jeunes, tels celui de la bagarre à Marseille avec « tanquer, camphrer, ruiner, morfler »— (Chrystelle Burban, Christian Lagarde, L’école, instrument de sauvegarde des langues menacées, Presses universitaires de Perpignan, 2007, page 290)
Tanquer, v. n Terme de Mer, lequel se dit en parlant de vaisseaux. C’est à dire , enfoncer & tomber par son avant.— (Pierre Richelet, Dictionnaire françois, J.-H. Widerhold, 1680, page 424)
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