Singulier | Pluriel |
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toundra | toundras |
\tun.dʁa\ |
toundra \tun.dʁa\ féminin
Puisque les toundra ne dégèlent qu’à une profondeur peu considérable, on conçoit qu’on puisse les parcourir aisément en tous sens, et même à la fin de la saison chaude, en traineaux attelés de rennes, sans que les buissons et les herbes de petite taille répandus çà et là soient de force à opposer une résistance sérieuse quelconque. Même la Mousse la plus tendre ne constitue jamais ici un sol à oscillation trompeuse, attendu la proximité de la glace souterraine de la surface du sol, qu’elle convertit en une masse compacte et solide comme la pierre. Dans la Sibérie arctique, il est des surfaces étendues où même les végétaux cryptogames ne sauraient venir et où le sol est dépouillé de toute plante, contrées désertes rattache également aux toundra.— (August Grisebach, Petr Aleksandrovich Chikhachev, La végétation du globe, ouvrage traduit de l'allemand, 1877, tome 1, page 64)
Le fait est qu’en été les parties basses de la toundra sont extraordinairement mouillées. La cause première en est que la totalité de la surface topographique dégèle, nous le savons, sur plusieurs décimètres.— (Demangeot, Jean. « 13. Les toundras circumpolaires », , Les milieux « naturels » du globe. sous la direction de Demangeot Jean. Armand Colin, 2009, pp. 156-168.)
Une des conséquences majeures de la présence des glaciers est une descente de la limite altitudinale des zones de végétation, d’environ 1 200/1 300 m par rapport aux limites actuelles. Toute la partie méridionale de l’Amérique du Sud est alors recouverte de steppe et de toundra.— (Lavallée, D. & Plumet, P. (1992). Chapitre 7. L’Amérique. Dans : José Garanger éd., La préhistoire dans le monde (pp. 699-801). Paris cedex 14: Presses Universitaires de France. https://doi-org.wikipedialibrary.idm.oclc.org/10.3917/puf.leroi.1992.01.0699)
La forêt boréale n’existe que dans l'hémisphère nord. Elle sépare la toundra au nord de la forêt mixte et/ou de la prairie au sud.— (Saur, François. « V. La zone tempérée », Géographie physique. sous la direction de Saur François. Presses Universitaires de France, 2012, pp. 247-262.)
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