violenter \vjɔ.lɑ̃.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
madame d’Aiglemont sourit à l’espoir d’une prompte guérison, et n’opposa plus de résistance à la volonté de son mari, qui la violentait pour lui faire accepter les soins du jeune docteur.— (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
On se demande si pour le plaisir de gagner un pari quelque grand qu’il soit, on a le droit de violenter des animaux qui ont, aussi bien que nous-mêmes, la conscience de la douleur qu’ils éprouvent et des mauvais traitements qu’ils reçoivent.— (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
Le coffre-fort ne veut pas être brutalisé, violenté ; il faut user de douceur avec lui, le caresser longuement. Une pince-monseigneur, un chalumeau ? Allons donc. Un petit air de flûte. Le charme opère.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 187)
La nuit précédente, après la tasse de thé offerte, elle l’avait gardé, elle avait voulu contenter son caprice, en le violentant presque comme on violente une femme.— (Émile Zola, Les Trois Villes : Paris, 1897)
– Votre fille a eu un rapport sexuel la nuit dernière mais rien n’assure qu’elle ait été violentée.— (Caryl Férey, Zulu, Gallimard, 2008)
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