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(XIIIe siècle) Terme emprunté à l’arabe andalou via le latin médiéval spinachium et peut-être l’ancien occitan espinar, de l’arabe-persan اسفناج, isfinaj de même sens[1].
Le bois flambait, la braise craquait, et, sur la longue table de la cuisine, parmi les quartiers de mouton cru, s’élevaient des piles d’assiettes qui tremblaient aux secousses du billot où l’on hachait des épinards.— (Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857)
Le mari et la femme étaient occupés, l’un à servir une pâtée verte, qu’il coupait avec une sorte de truelle et qui, disait-il, était des épinards ; l’autre était en discussion avec une pratique pour un sou rendu en moins.— (Hector Malot, Sans famille, 1878)
Comme la chicorée, les épinards ont besoin d'être cuits à grande eau, — (F.Delahaye, La Cyisine des petits ménages, 1882)
Tous ces paysages du Nord sentent trop l’épinard ; quelques vagues brumes blanches, quelques lointains bleuis adoucissent un peu cette couleur monotone ou crue. On pense aux monts du Midi, rosés, violacés, gorge-de-pigeon, d’un jaune doré. — L’œil du coloriste n’est pas heureux ici ; ces sites-là parlent plus à l’être moral qu’à la sensibilité physique.— (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
Parmi d’anciens potagers envahis par les ronces, un seul était à peu près émondé et des plants d’épinards et de carottes y alternaient avec les vasques givrées des choux.— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
Quant aux épinards qui sont, dit Littré, « la mort au beurre », ils n’accompagnaient aucun plat.— (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 118)