ébaudir

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Étymologie

(Date à préciser) Dérivé de baudir, avec le préfixe é- ; en ancien français esbaldir.

Verbe

ébaudir \e.bo.diʁ\ transitif ou pronominal 2e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’ébaudir)

  1. (Vieilli) (Familier) Mettre dans une joie bruyante et agitée. — Note : Il s’emploie surtout pronominalement.
    • Aussi nous entendons, ton père et moi, que tu en emploieras moitié à t'ébaudir honnêtement, comme il convient à ton âge, ou en achat de quelques joyaux bien ouvrés, propres à te récréer le dimanche, tels que montre d'argent à breloques de rubis ou d'émeraude, bilboquets d'ivoire et toupies de Nuremberg. — (Charles Nodier, Trésor des Fèves et Fleur des Pois, 1833)
    • Dans son numéro du 15 janvier 1899, le journal bimensuel parisien le Correspondant médical tirait la sonnette d’alarme en disant : « L’enfant boit ! . Les nourrices donnent du vin à leurs nourrissons et s’ébaudissent de leur exubérante gaîté. » — (Alberto Toscano, Critique amoureuse des Français, Fayard/Hachette littérature, 2009)
  2. (Vieilli) Susciter l’étonnement et l’admiration.
    • D’autres gamins, au débouché de la rue, viennent s’ébaudir devant les treuils qui enlèvent les pierres de taille. — (Léon Frapié, La rivale, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 140)
    • Châteaubedeau s'ébaudissait royalement à voir le marquis coucher le nez sur son pot de chambre, tandis qu'il respirait, lui, le souffle agréable de Ninon. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 145)
    • L’empire romain, centralisé, indiscuté et unique a ébaudi les barbares par une architecture colossale de pierre, donc incorruptible, . — (Bulletin de la Commission royale des monuments et des sites, tome 3, 1973, page 152)
    • En 1845, New York s’ébaudissait devant le squelette d’Hydrargos, « le grand serpent des mers », long de 34 mètres. Albert Koch, qui exhibait sous ce nom le cétacé fossile Basilosaurus, avait pris soin de l’allonger en multipliant ses vertèbres, et l’imposteur fit fortune. — (Bernard Teyssedre, Le Diable et l’Enfer, Albin Michel, 1985, page 179)

Notes

La forme archaïque esbaudir est parfois utilisée de nos jours pour donner un effet ironique.

Traductions

Prononciation

  • \e.bo.diʁ\
  • France (Toulouse) : écouter « ébaudir  »
  • France (Lyon) : écouter « ébaudir  »
  • Somain (France) : écouter « ébaudir  »


Homophones

Paronymes

Anagrammes

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Références