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(Nom 1)(1283) Du bas latin agrarius (« de la campagne, des champs »).
(Nom 2) Nous disposons de trois hypothèses selon le TLFi[1] :
C’est peut-être une apocope de *raisin agrier, qui n’est pas attesté mais qui pourrait signifier « raisin des champs ». Il viendrait alors du latin agrarius (« qui habite la campagne »).
Il est possible aussi que ce soit un dérivé du radical *agr- du latin acer (« aigre »), par l’occitan agras (« verjus ») ou l’occitan agrumel (« raisin blanc »).
Enfin, il est possible que ce soit par analogie de couleur : de l’occitan agrenan, (« prunelle »), agret, agré, (« groseille rouge »), ou encore griole, (« petite prune noire »), ou bien du français griotte.
Par un contrat de 1719, le Comte de Bourdeille donne à rente une pièce de terre pour planter en vigne, à la charge par le preneur de payer le neuvième des fruits pour droit de terrage et d’agrier, requèrable par le seigneur, qui étoit tenu de faire mener au pas de la vigne ses vaisseaux vinaires, pour recevoir son droit d’agrier. Dans d’autres baux, ce droits étoit payable au pas de la recette, c’est-à-dire, au château du seigneur.— (Jean-Baptiste-Bonaventure de Roquefort, Glossaire de la langue romane, 1808, p719)
Dans la Corrèze qui ne produite que très peu de vin, on cultive le Petit Piquat et le Chabrillou ou Agrier qui donnent un vin très coloré, spiritueux et de bonne garde. C’est avec son fruit qu’on prépare la moutarde violette de Brives.— (Joseph Daurel, Éléments de viticulture, avec description des cépages les plus répandus, 1889, page 19)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage