bichonner \bi.ʃɔ.ne\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se bichonner)
C’est mon neveu, qui m’a emmené chez un coiffeur. Il prétend que les jeunes gens se font toujours « bichonner », le matin de leurs fiançailles.— (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 307)
Je permets gentiment qu’on me bichonne et qu’on me bouchonne ; je ne connais rien de plus amusant que de jouer à être sage.— (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 25)
Elle découvrait le plaisir d’être servie, soignée, bichonnée.— (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 30)
Gilou adore quand c'est Mimi qui s'y colle pour le bichonner, aussi je le laisse faire.— (Maxime Desrochers, Si tu m'aimes comme je t'aime…, 2010)
Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, elle entretenait son lopin de terre avec des trésors de soin et d’amour, bichonnant les rares fleurs d’enfance qu’il lui était encore possible d’arroser.— (Amélie Nothomb, Robert des noms propres, Éditions Albin Michel, Paris, 2002, page 93)
Bichonner son sommeil pour être en phase avec son intuition— (Isabelle Fontaine, Développez votre intuition pour prendre de meilleures décisions, 2013)
Je ne connais personne dans mon entourage qui passe autant de temps que mon frère à se bichonner le matin.— (Nele Neuhaus, Une vie au galop, 2012)
La chaussure est nettoyée et bichonnée : cirage, polish... La première de propreté, les lacets et les étiquettes de marque sont posées.— (Alain Gatti, Chausser les hommes qui vont pieds nus, Éd. Serpenoise, 2004)
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