Invariable |
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boston \bɔs.tɔ̃\ |
boston \bɔs.tɔ̃\ masculin
Ordinairement, quand sa femme avait du monde, ce qui arrivait presque tous les soirs, les voisins ayant pitié de sa situation, venaient jouer chez elle au boston.— (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
Lucien, dénué de toute expérience, un peu abattu par ce qui lui arrivait, aimait mieux s’ennuyer tout seul les soirées que d’aller faire des parties de boston avec messieurs les maris, qui avaient toujours soin de le placer dos à dos avec la plus jolie femme du salon.— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
Beaucoup de gens ont envié la douce existence de ce vieux garçon, pleine de parties de boston, de trictrac, de reversi, de wisk et de piquet bien jouées.— (Honoré de Balzac, La Vieille Fille, 1836)
Aussi le gouverneur l’invita-t-il le sir même à une soirée familiale ; les autres fonctionnaires le prièrent, qui à dîner, qui à une partie de boston, qui à prendre le thé.— (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1925, page 29)
Tous les jeudis, des habitués venaient faire une partie de boston. Félicité préparait d’avance, les cartes et les chaufferettes.— (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1897)
William Bott est un Bostonien fort aimable, et des plus distingués, ainsi que le sont, pour la plupart, les gens de Boston. C’est à son propos que j’écrivis ces vers de rime assez plaisante, n’est-ce pas :— (Alphonse Allais, « La Malencontreuse Prononciation », Amours, délices et orgue, in Œuvres anthumes, Robert Laffont, « Bouquins », 1989, page 788)
Bott, en dansant la valse et le boston, usa
Le parquet de Mary Webb, à Boston (U.S.A.).