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Dénominal de bouque (« passage, débouché ») et Littré[1] explique « faire sortir du terrier » par « faire venir à la bouche du terrier » et l’apparente à bouche ; ce qui n’explique pas les autres sens ;
De l’occitan bouca (« baiser, renverser, coucher par la force »)[2] que Mistral[3] apparente au catalan bolcar (« renverser »), à bauca, voir baucher (« chasser hors de »), baucher (« poutrer ») en ancien français ;
le sens de « faire sortir du terrier » est proprement un équivalent de débusquer, de l’ancien français busquer (« heurter »)[4] ; voir l’étymologie de boucher.
Que l’étymon soit balc (« poutre ») ou bosc (« bois, bâton de bois »), l’évolution sémantique de « bois » va vers « sortir du bois » et puis « chasser, pousser hors de, forcer hors de, forcer ». Le dérivé rebouquer (« repousser ») correspond à la dérivation sémantique de « bois, bâton, bastonner, battre, repousser » → voir repello en latin.
J'ai déjà fait bouquer messieurs du domaine, je l'emporterai encore sur eux, car j'ai raison.— (Voltaire, Lettre d'Argental, 17 mars 1760)
Faire bouquer quelqu’un, le forcer à faire quelque chose qui lui déplait, ou encore, l’empêcher de faire ce qu’il voulait.
J’ai eu le plaisir de faire bouquer par ma faveur un jeune homme aussi noble et aussi riche que je suis gueux et plébéien.— (Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830)