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(début du XIIIe siècle) Attesté sous la forme brent « partie grossière du son », graphie encore usitée en 1771[1] ; (fin du XIIIe siècle)bran aussi avec le sens de « boue, lie » ; mot supplanté au dix-huitième siècle par son ; 1743 bran de scie « sciure » ; (1532)bren, interjection marquant le mépris dans Rabelais, Pantagruel.
Du latin vulgaire *brennus, « son » attesté sous la forme brin(n)a « son, nourriture pour chien », d’origine obscure, peut-être gaulois branno- / brenno-[2] → voir brein, « pourri » en breton, braen, « puanteur » en gallois, bréan « puant, rance » en irlandais). Le gaulois est apparenté[3] à marc (« résidu »).
Il se souvint tout à coup d’une vieille chronique où il avait accumulé des bataillons d’imprécations pétaradantes , imitant et plagiant même, en ces débordement insensés, la phraséologie vitupérante et l’inouïssime du dénommé Léon Bloy, magicien de l’Expression, brasseur de bran, tritureur de matière fécale et orfèvre du sublime.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 81-82)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
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François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage
Le corbeau secoua ses plumes, tant il était en colère.
Ar brini ivez d’ho zro a lavaras da Ivon e roent dezhañ ar galloud da zont, pa garje, e bran, ha da nijal cʼhwecʼh gwech buanocʼh evit an holl laboused a nij etre an neñv hag an douar.— (Amable-Emmanuel Troude et Gabriel Milin, Labous ar Wirionez ha marvailhoù all, Skridoù Breizh, 1950, page 134)
Les corbeaux aussi à leur tour dirent à Ivon qu’ils lui donnaient le pouvoir de se transformer, à son gré, en corbeau, et de voler six fois plus vite que tous les oiseaux qui voltigent entre le ciel et la terre.
Gwall lous, Aotrou, emezi, eo ho pran ; ne baouezan ket da netaat war he lercʼh, rak kac'hat, gant resped, a ra e pep lecʼh, ha zoken war ar paperennoù ma rit kement a fed outo.— (Jarl Priel, Bran ar Mezeg, in Al Liamm, no 77, novembre–décembre 1959, page 402)
Votre corbeau, Monsieur, dit-elle, est bien sale ; je n’arrête pas de nettoyer derrière lui, car il chie, sauf votre respect, partout, et même sur les papiers auxquels vous accordez tellement d’importance.