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(XIIe siècle) Avec le préfixe ca-, de l’ancien français boce ou bosse[1], « bosse » → voir cabosser.
Ou du latin caput[2] avec le suffixe -oche, via un parler italien (capoccia). C’est probablement ce mot qui a donné cabbage (« chou ») en anglais[3]. À rapprocher de l’occitan cabòça ou de l'espagnol cabeza.
Monsieur, vous avez une tête puissante, une caboche que ces messieurs nomment la tête chevaline : il y a du cheval dans la tête de tous les grands hommes.— (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
Un peu plus loin, les magots chinois en robes violettes remuaient leurs caboches vénérables, comme pour approuver ce qu’avaient dit les bergers : « Oui… oui… tu vendras de la porcelaine !… »— (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 199)
Sur le rocher suivant, un lézard ocellé bâille : caboche de dinosaure, dos piqueté de jaune et de noir, flancs décorés de ronds d'azur.’' — (Yves Paccalet, Mes plus belles balades en France, 2001)
Entoucas, ça fait drôle d’être obligé de croire qu’il est plus prudent, plus sain de ne pas se laver après avoir pratiqué un sport. J’ai beau forcer, ça n’entre pas dans ma caboche.— (Michel Beaudry, Patins à vendre, Le Journal de Québec, 14 mars 2021)
— Ma brave fille, je crois bien que c’est vous qui avez fourré là dedans, dans cette bonne petite caboche ronde, nette et solide, des idées de l’autre monde, avec toute votre dévotion.— (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893)
Mais il m'ont répondu qu'elle avait une fichue caboche, et qu’elle ne voulait pas en entendre parler.— (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 321)
Mais lui, qu’est-ce qu’il a dans sa caboche ?… Des balivernes sur Napoléon, sur Alexandre, sur sa glorieuse dynastie, sur Son Altesse, sur Dieu, sur le roi David et tout le tralala !— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 352 de l’édition de 1921)
Cette femme, c'est une sacrée caboche ! Elle est intelligente.
Son arrogance n'a plus de limite. Je l’ai connu quand il avait dix-huit ans. C’était déjà une sacrée caboche, plus dure que le bois.— (Alice Ferney, Le Règne du vivant, Éditions Actes Sud, 2014)
Les clous de cette fabrication sont généralement connus sous les noms de bombés, platirons, caboches et boutons.— (Enquête, Traité de commerce avec l’Angleterre, t. I, page 787)
Ces caboches ne sont pas perdues, mais utilisées pour la fabrication du tabac à priser. On fait un premier mouillage des feuilles, destiné à les assouplir. Puis on examine chaque feuille une à une, c'est ce qu'on appelle l’époulardage. — (Aimé Riant, L'alcool et le tabac, Paris : Librairie Hachette, 1879, page 143)
Veuillez saisir au moins un lexique et un code langue ! Nom vernaculaire de la [[chev
Qu'ainz perdreit chascon la caboce, S'il en aveit poeir e force.— (Chronique des Ducs de Normandie édition de F. Michel, tome II, p. 235, vers no 22298 ; XIIe siècle)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
Université populaire normande du Coutançais, Expressions, proverbes et dictons en langue normande, Eurocibles, 2008
Alexandre Héron, Glossaire de la Muse normande de David Ferrand: dictionnaire du parler de Caux (patois normand), Slatkine Reprints (réimpression de l'édition de Rouen de 1891-1895), 1969, page 30 →