clancher \klɑ̃.ʃe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
L’homme a été interpellé le soir même, vers 20 h 30, au centre-ville de Verdun. Et a été placé en garde à vue. Après la perquisition dans son appartement, celui-ci a expliqué qu’il commettait régulièrement des vols dans des voitures : « Je clanchais les portières. Et prenais ce que je trouvais. »— (Emilie Fierobe, L'Est républicain du 1er novembre 2013)
J’ai voulu clancher en dehors ; j’ai senti de la résistance,— (François Guillaume Ducray-Dumenil, Le petit carrillonneur, éditeur J.G. Dentu imprimeur, 1821)
Une institutrice nous a demandé un jour s’il fallait écrire « clencher la porte » (ou clancher) parce qu’un écriteau mis par son propriétaire invitait chacun à « clancher la porte en sortant ».— (Société d’ethnographie française, Ethnologie française, éditeur G.-P. Maisonneuve et Larose, 1973)
Il enseigne essentiellement à l’ensorcelé comment se protéger du contact en se clôturant soigneusement : non seulement « tout clancher », mais aussi se taire, ne pas serrer les mains, etc.— (Lucien Paul Victor Febvre, Annale, éditeur A. Colin, 1971)
« Clancher » (fermer) devient alors le maître-mot, le fil conducteur de l’action ; « clancher » les portes, les fenêtres, les seuils de bâtiments et les entrées de champs .— (Société internationale d'histoire de la psychiatrie et de la psychanalyse, Revue Frénésie, 1990)
Vous me clancheriez au fin fond de la tour de Mélusine (et elle montra une des tours du château), que les Chuins sauraient ben m’y venir tuer !— (Honoré de Balzac, Les Chouans, chapitre III)
On les a clanché sur l’autoroute.
Il a clanché aussitôt qu’il est arrivé.
Je vais clancher un film.
Émile se clanche à tous les soirs.