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couac | couacs |
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couac \kwak\ masculin
Couac ! Couac !… Ah ! le terrible couac !
Car vous pensez bien qu’il ne faut parler de crapaud qu’au figuré. On ne le voyait pas mais, par l’enfer ! on l’entendait. Couac ! — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
Érato s’apprête donc à s’emparer de la lyre pour chanter lorsqu’Euterpe la retient : la lyre n’est pas l’instrument qui lui convient, elle appartient à la muse de la poésie et Érato ne saurait en tirer que des couacs : .— (Jacques Joly, Les Fêtes théâtrales de Métastase à la Cour de Vienne (1731-1767), 1976, page 389)
Surpris, Ferdinand laissa échapper la boîte qui atterrit avec un CLONG assourdissant. Léon, qui dormait, lança un COUAC effrayé.— (Arlene Boehm, Une note pleine de gaieté, texte français de Laurence Bourguignon, Mijade, Namur, 1998, ISBN 2-87147-145-5, p. )
Il ne s’agit pas, en effet, que de conciliabules avec la cuisinière, de billets au fleuriste, au poissonnier, au traiteur, à la couturière qui retouche quelque chose à l’une des toilettes parisiennes, ou du repassage des nappes damassées dont chaque faux pli ferait l’effet d’un couac.— (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 189)
Cependant, ce type de récit réfère surtout au domaine de « l’histoire orale » : ce sont les couacs de la vie quotidienne, une approche spontanée, populaire du devenir humain qui interviennent en priorité.— (Françoise Léziart, Vérité et illusion dans le récit de vie cubain, 2003)
Chaque jour, ce gouvernement nous fait son petit couac et nous prouve qu’il n’est encore qu’une équipe d’amateurs qui n’ont pas la moindre idée de ce qu’est la direction d’un pays.— (Thierry Desjardins, Couac de plus ou ballon d’essai ?, thierry-desjardins.fr, 30 octobre 2012)
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couac \kwak\ masculin
Les Indiens de la côte de Cayenne préfèrent le couac ou couan à la cassave ; il est connu à la Martinique sous le nom de farine de manioc : on en fait au moins autant d’usage que de la cassave. Pour faire le couac, on jette dans une poêle large et peu profonde, de la farine de manioc ; on remue sur un feu lent et modéré cette farine durant huit heures de suite, .— (Dictionnaire raisonné, universel d'histoire naturelle, Chez Bruyset aîné & Ce, an VIII, vol. 8, Lyon, p. 204)
Le « couac » (pain) est obtenu en chauffant plus intensément la pulpe sans la remuer jusqu’à ce que la masse soit légèrement dorée d’un côté. . Ce pain de manioc, le « couac », est très dur et se consomme généralement trempé dans la sauce.— (J. J. Asiedu, La transformation des produits agricoles en zone tropicale : approche technologique, traduit de l’anglais par Thiékoro Cissé, Éditions Karthala, Paris, page 24)
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