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(XIVe siècle) La première attestation est le féminin groumete (« courtière en vins »), suivi du masculin groumet (« valet chargé de conduire les vins »), puis, par métathèse du r, gourmet[1]. Au milieu du XVe siècle, il prend le sens de « celui qui déguste du vin, qui sait l'apprécier, bon buveur » et au dix-huitième, il sort du domaine œnologique pour se généraliser à « personne qui sait apprécier la bonne chère ». Référence nécessaireDiminutif de l’ancien français grommes (« valet »), lui-même du vieil anglais grom (« jeune garçon » → voir groom). Le mot a subi dans son évolution sémantique l'influence de gourmand. Référence nécessaire
Qui sait apprécier les vins, en a une bonne connaissance.
Les autres ne travaillent, au contraire, que pour obtenir des produits abondans, parce que la classe des acheteurs, sur lesquels ils fondent leur spéculation, est toujours assez nombreuse et assez peu gourmette, pour rendre certaine la vente des récoltes les plus abondantes.— (François Rozier, Cours complet d’agriculture, tome 10, Hôtel Serpente, Paris, 1786, page 126)
On pêche fréquemment dans le Rhône le barbeau et le goujon, quelquefois la truite ordinaire, la truite saumonée et même le saumon, le plus souvent la carpe, le brochet et les deux espèces d'anguilles de nos marais , que distinguent fort bien nos pêcheurs et mieux encore nos gourmets.— (M. de Rivière, « Mémoire sur la Camargue », dans les Annales de l'agriculture française, 2e série, tome 34, Paris : chez Madame Huzard, avril 1826, p. 81-82)
Fins gourmets, les Chinois se délectent d'une holothurie vivant dans les eaux tropicales, la bêche-de-mer.— (Jean Heffer, Les États-Unis et le Pacifique, éd. Albin Michel, 1995, page 42)