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(XIIe siècle) Voir l’ancien français hara (« au secours, à l’aide »), plus avant, de l’ancien bas francique *hara (« ici ») → voir here en anglais, här en suédois.
Je les guérirais de leur malheur en leur montrant celui de Villon dans son cachot et celui de l’âne sur lequel, depuis le début du monde, les puissants crient « haro !… »— (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 150)
Dès qu'on évoque le rôle de l'interprétation analogique dans une argumentation ou une invention scientifiques, on entend aussitôt crier haro sur la métaphore.— (J.-C. Passeron, Analogie, connaissance et poésie, dans, Métaphores et analogies : schèmes argumentatifs des sciences sociales, Librairie Droz, 2000, page 19)
Haro sur l’huile de palme, accusée de contribuer à la déforestation et d’être nocive pour nos artères.— (Huile indésirable, dans L’Usine nouvelle n° 3186, du 1er avril 2010)
(Sens figuré)…il se fit une clameur de haro sur l’orgueil du négociant ; son affectation à ne voir personne, à ne pas descendre au Havre, fut alors remarquée et attribuée à un mépris dont se vengea le Havre en mettant en question cette soudaine fortune.— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
Soudain, comme par l’effet d’une onde électrique, tout le groupe se précipita, braillant avec les camarades, sans signification, sans motif ; alors, d’autres groupes frôlés se joignirent, des grands entraînèrent leurs petits frères, des causeurs tranquilles sautèrent, brusquement emballés, plus éperdus, plus frénétiques, clamant plus fort que les premiers, et ce fut une ruée d’élément, un haro unanime, un emportement destructeur et oppresseur : panique, assaut, joie brute.— (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)