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(XIIe siècle) Du vieux norrois höfud̄benda composé de höfuð (« tête »→ voir Haupt en allemand) et de benda (« lien »→ voir Band et binden en allemand).
Le mât, haut d’une trentaine de pieds, s’appuyait au rouffle et était soutenu par des haubans qui se rattachaient aux quatre angles de l’appareil.— (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
Et de son côté, le récent hiver a roussi les oliviers, dépenaillé les grands mimosas, pareils à des mâts dont les haubans sont coupés, et où pendent des paquets de vieilles voilures déralinguées.— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Haubans. Câbles d’acier servant à soutenir les mâts latéralement.— (Bernard Moitessier, La longue route, Arthaud, Paris, 1971)
Deux ou trois matelots en pénitence dans les haubans, pour je ne sais quelle peccadille, avaient toutes les peines du monde à ne pas être emportés.— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
Il descend, l’appareil violemment ébranlé à chaque tour d’hélice qui s’arrête enfin bloquée. Maintenant, c’est le glissement du vol plané, avec les haubans qui bruissent d’un sifflet plus ou moins aigu, selon la vitesse.— (Jean Ajalbert, La Passion de Roland Garros, Éditions de France, 1926, vol. 1, page 145)
Taxeprofessionnelle, TPU, patente médiévale perçu par le souverain sur les artisans. Note : au départ payé en vin, il est muté en une taxe de six sous en 1211 et supprimé au quinzième siècle.
Les contributions spécifiquement commerciales — hauban, tonlieu, etc.— (Jacques Le Goff, Saint Louis, Gallimard, « Folio histoire », 1996, page 762)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage