mander

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Voir aussi : Mander

Français

Étymologie

Du latin mandare → voir commander, recommander et demander.

Verbe

mander \mɑ̃.de\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Vieilli) Envoyer dire, faire savoir, par lettre ou par message.
    • Il y avait un an que cette famille vivait dans la solitude, lorsque le marchand reçut une lettre par laquelle on lui mandait qu’un vaisseau sur lequel il avait des marchandises venait d’arriver heureusement. — (Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, La Belle et la Bête, 1756)
    • Le vice-chancelier Maupeou manda Mme Calas et ses compagnons d'infortune; il leur annonça lui-même les dons du roi. — (Athanase Coquerel fils, Jean Calas et sa famille: étude historique d'après les documents originaux, Paris : chez Joël Cherbuliez, 1858, page 280)
    • Le duc m’avait fait tenir récemment un papier où il me mandait qu’il vivait parfaitement heureux à Londres avec quatre shillings six pence par jour. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 176)
    • Brusquement, je suis mandé chez Delcassé, ministre des Affaires étrangères dans les cabinets Brisson et Charles Dupuy, — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires: (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
  2. (Vieilli) Appeler, convoquer, inviter (quelqu’un) à venir, le demander, faire venir, demander à quelqu’un de venir.
    • « Ma chère fille, la présente est pour te dire que je suis bien bas ; notre voisin, maître Dentu, a pris la plume pour te mander de venir si tu peux. — (Guy de Maupassant, Histoire d’une fille de ferme, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 99)
    • — On ferait peut-être bien de mander le médecin ; je serais content qu’il vînt une autre fois. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
    • Je vous ai mandé parce que j’aime bien connaître les adversaires avec lesquels je suis appelée à combattre. » — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 100)
  3. (En particulier) Donner l'avis ou l'ordre de venir.
    • Madame d’Albany ayant toujours partagé les profonds sentiments de haine qu’Alfieri fit si souvent éclater contre le nouvel ordre de choses en France, le gouvernement de ce pays ne manqua pas, dès qu’il devint maître de la Toscane (1807), d’inquiéter cette dame par une surveillance minutieuse, et finit par la mander à Paris. — (Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, vol. 1, chez Michaud frères, 1811, art. « Albany (Louise-Marie-Caroline-Aloïse, comtesse d’) », page 133)
    • La commission de permanence s’émut : elle décida de mander le ministre de la Guerre, le général d’HAUTPOUL qui minimisa l’affaire mais fit porter le chapeau si l'on peut dire au général CHANGARNlER qui de ce fait rompit toute relation avec le président, le 7 octobre 1850. — (Jean-Pierre Collignon, La médaille française et l'histoire de la Guerre de 1870-1871, Musées de Charleville-Mézières, 1995, page 21)
    • Un jour, le roi manda son conseil pour délibérer au sujet de Trang Quynh. Trang Quynh, leur dit-il, est un homme félon ; il fait chaque jour cent choses qui montrent son mépris pour mon autorité ; il faut le faire périr. Tous les membres du conseil approuvèrent. Le roi alors manda le chef du service de la bouche et lui ordonna de préparer des mets empoisonnés pour Trang Quynh. — (Le Courrier du Vietnam, Trang Quynh, le malin (suite et fin), lecourrier.vn, 17 octobre 2020)
  4. (Poétique) (Sens figuré) Envoyer quelqu’un demander quelque chose.
    • Ils en mandent une bulle,
      Loin des jours et des années,
      Vers la surface où circule
      L’océane destinée.
      — (Jules Supervielle, Gravitations, page 181, © 1925, Gallimard, 1988)

Apparentés étymologiques

Traductions

Prononciation

  • France (Occitanie) : écouter « mander  »

Anagrammes

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Références

Ancien français

Étymologie

Du latin mandare.

Verbe

mander \Prononciation ?\

  1. Demander, faire une demande.

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