murailler \my.ʁɑ.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Ces murs sont fort épais ; on y fait des creux et on met un corps dans chacun, qu’on muraille par-dessus, en sorte qu’il n’en paraît rien.— (Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon, 1829)
Murailler un puits de mine, un souterrain, un remblai. Tranchée muraillée.
Les roches marneuses et délitables durent être muraillées.— (Jules Burat, Constitutionnel, 4 septembre 1858)
Au Parterre du Nord, s’appuyaient des bosquets épais d’arbres à feuilles persistantes ; ainsi muraillée, l’Allée des Marmousets s’ouvrait en clair sur le Dragon et la colline d’en face.— (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 105)
Singulier | Pluriel |
---|---|
murailler | muraillers |
\my.ʁa.je\ |
murailler \my.ʁa.je\ masculin
Le murailler - qui lui-même se dit plutôt paysan-bâtisseur – nous en raconte la constitution et l’ancien usage avant de mettre les élèves au travail : il veut leur faire reconstruire une clôture lithique, énorme et large mur à demi éboulé et mangé par la mousse.— (Martin de la Soudière, Arpenter le paysage, Anamosa, 2019, page 243)
Pour former un murailler professionnel, il faut deux ans. Et, le basalte, c’est plus compliqué à travailler que le calcaire », précise l’artisan.— (Le Progrès, Trois matinées pour s’initier à la construction en pierres sèches, www.leprogres.fr, 21 septembre 2021)