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(1160) Du latin natio (« progéniture, engeance, peuple »). nacion(Vers 1270). Natio, qualifiant principalement la gens. Utilisé en ancien français pour naissance, extraction, provenance. Désignant le lieu particulier, la province d’origine dans un pays donné, sans référence à la « naturalité » (nationalité, en langage moderne) ou l’appartenance régnicole.
Nous qui sommes Gascons, en sommes mieux pourvus (de qualités) qu’autre nation de France ne peut être de l’Europe.— (Montluc (1499–1577), Commentaires, 1. VIII)
Gens de diverses nations assemblés en une ville pour demeurer ensemble.— (Nicot, Thrésor de la langue française, 1606)
Merci, répondit le Cœur-Loyal avec effusion, merci, mes frères, la nation comanche est une grande et noble nation, que j’aime, je suis heureux d’avoir été adopté par elle.— (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
(Chez les Amérindiens) Une nation rassemblait des tribus qui parlaient le même dialecte et suivaient les mêmes coutumes. Ce n'est qu'aux heures de crise, cependant, que les tribus éprouvaient le sentiment d'appartenir à une même nation.— (Jean Hamelin (dir.), Histoire du Québec, Edisem, 1977, p. 30)
De nos jours, on commet une erreur plus grave : on confond la race avec la nation, et l’on attribue à des groupes ethnographiques ou plutôt linguistiques une souveraineté analogue à celle des peuples réellement existants.— (Ernest Renan, Qu’est-ce qu’une nation ?, conférence faite en Sorbonne, le 11 mars 1882)
En rentrant dans le giron de la nation française, Bordeaux, naguère capitale continentale du royaume d’Angleterre, subissait un dommage considérable.— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
Il serait bon encore d’invoquer la protection du grand thaumaturge vers qui des milliers et des milliers de pèlerins venaient de toutes les provinces, de toutes les nations.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Si dans le passé l’idéologie soviétique opposait l’U.R.S.S. aux nations capitalistes, Staline substitue désormais les solidarités anti-hitlériennes aux solidarités de classe.— (Renata Fritsch-Bournazel, André Brigot, Jim Cloos, Les Allemands au cœur de l’Europe, 1983)
Gadagne était un membre important de la nation italienne de Lyon.
État dont se dote un peuple ou un ensemble de peuples.
Il savait qu’il était en Amérique, une grande et puissante nation, dont les citoyens avaient des manières sèches et humoristiques, se servaient à tout propos de revolvers et de couteaux à virole — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 380 de l’édition de 1921)
Des conciliabules inutiles se tiennent entre les envoyés des nations.— (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932)
L’internationalisme sentimental d’avant 1914 n’a pas résisté au choc des nations. Dans tous les pays en guerre, socialistes et syndicalistes, dans leur grande majorité, ont participé à la défense nationale.— (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 17)
Il apprit que cent seize millions de dollars-or avaient quitté la Trésorerie en un jour, happés par une nation en panique.— (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
Communauté humaine qui se reconnaît des traits communs, culturels ou ethniques, au nom desquels elle veut constituer une entité politique souveraine.
De même que les duchés de France, jadis indépendants, durent se fusionner en une nation, de même à présent les nations auraient dû s’adapter à une fusion plus vaste — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 120 de l’édition de 1921)
La France est sans doute la seule nation à laquelle il était loisible d’adhérer par autre chose que son identité, la seule nation à laquelle on puisse se rallier par sa culture et par sa langue.— (Jean-Louis Crémieux-Brilhac, « Ce qui reste du gaullisme, c’est un sens aigu du social », dans Marianne, 12 juin 2010)