Singulier | Pluriel |
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outhan | outhans |
\Prononciation ?\ |
outhan \Prononciation ?\ masculin
Le territoire habité par une grande tribu, s'il est assez étendu, assez peuplé et assez productif pour suffire, par ses propres ressources, aux frais indispensables d’administration locale et de police de sûreté, constituera un outhan ; .— (« Esquisse d'organisation administrative et militaire des possessions françaises dans le nord de l'Afrique », dans Le Spectateur militaire; Recueil de science, d'art et d'histoire militaires, tome 23, Paris : chez M. Noirot & chez Anselin, 1837, p. 28)
Chaque outhan sera administré par un kaïd, par un cadi, par un cheikh-el-kébir (grand-cheikh), par des cheikhs-el-achour (cheikhs collecteurs de la dime), par des cheikhs-el-arch (cheikhs de canton), par des cheikhs particuliers de communes et par un divan-el-outhan (conseil de district.)
Outre la dîme, qui se percevait en nature, les outhans étaient soumis à certaines contributions en argent, mais généralement très-faibles. Les kaïds percevaient de plus, pour leur compte, des sommes plus ou moins fortes et des droits fixes sur les objets vendus sur les marchés. Chaque outhan avait au moins un marché par semaine.— (Henri Jean F. Edmond Pellissier de Reynaud, Annales algériennes, tome 1, Paris : chez J. Dumaine & Alger : à la Librairie Bastide, octobre 1854, p. 93)