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(Xe siècle)[1] Composé de par et de donner, littéralement « donner complètement, remettre »[2], du latin *perdonare qui donne perdoner, pardoner en ancien français, perdonare en italien, perdonar en espagnol et occitan.
Je lui pardonne de bon cœur tout le mal qu’il m’a fait.
Je vous pardonne pour cette fois, mais n’y revenez plus.
J'imagine que, tout au long de leurs amours intermittentes, toujours traversées et toujours renaissantes, Romain et Meg, puis Romain et Margault avaient eu, l'un et l'autre, chacun de son côté, beaucoup à se pardonner et à se faire pardonner.— (Jean d'Ormesson, Voyez comme on danse, éd. Robert Laffont, 2001)
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font », telles sont les paroles du Christ condamné à mourir injustement.— (Jean Proulx, Grandir en humanité, Fides, 2018, page 140)
Elle lui pardonna une légèreté d'esprit, dont, après tout, elle n'avait jamais souffert : quand les défauts des autres ne nous nuisent pas, il est rare qu'ils nous choquent beaucoup.— (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
On lui pardonne ses succès à cause de sa modestie.
Cette femme a bien de la peine à pardonner aux autres leur beauté.
Vous me pardonnerez de vous dire que l’affaire ne se passa pas de la sorte.Note : Dans cette acception, on dit quelquefois simplement, et sans rien ajouter, Pardonnez-moi, vous me pardonnerez pour exprimer avec politesse qu’on n’est pas d’accord de ce qu’un autre dit.
On dit encore que, profondément atteint, sous la rongeure d'un mal qui ne pardonne pas, Abd-ul-Hamid est préoccupé de sa succession.— (Victor Bérard, Le sultan, l'islam et les puissances, page 62, Armand Colin, 1907)
La phalloïde ne pardonne pas, la panthère non plus. Pour la fausse oronge, elle est toxique ; elle tue les mouches, dit-on ; pourtant dans les pays du nord, les gens en usent pour donner de beaux rêves.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
La mort ne pardonne à personne.
Le temps ne pardonne à aucune chose.
Cette maladie ne pardonne point, on y succombe tôt ou tard.
C'était à qui danserait, jouerait ou chanterait avec le plus d’entrain. Les casseux-de-veillée comme moi n'étaient pas populaires. Mais comme j'étais "nouveau", on me pardonnait.— (Jean-Claude Castex, Rivière-Rouge, Vancouver : Éditions P.O., 2015, page 296)
Cet écolier avait mérité une punition, son maître lui a pardonné.