tortiller \tɔʁ.ti.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se tortiller)
— Pour qui faites-vous ces belles choses-là ? demanda-t-elle en prenant les branches d’hortensias en cire rouge que Wenceslas avait posées pour manger les fruits.— (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
— Pour un bijoutier.
— Quel bijoutier ?
— Je ne sais pas, c’est Stidmann qui m’a prié de tortiller cela pour lui, car il est pressé.
Il faut, auparavant, débrouiller les unes des autres ces boucles qui ont été tortillées ensemble avant l’empontage : si on ne le faisait pas, il pourrait arriver qu'une fois l’égalisage des maillons terminé, les boucles se détortillassent au fur et à mesure du tissage ; .— (Collet, dans Dictionnaire encyclopédique et biographique de l'industrie et des arts industriels, tome 3, par Eugène-Oscar Lami, Paris : Librairie des dictionnaires, 1883, page 604)
Je ne sais plus que penser, Camille, expliqua-t-elle en arpentant la pièce et en tortillant son mouchoir.— (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
Cet homme ne fait que tortiller dans les affaires.
Il ne faut point tant tortiller, il n’y a pas à tortiller, il faut aller droit.
Tortiller des hanches. — Tortiller du cul.
En m'approchant, j'ai vu qu'il s'agissait d'un tout jeune chiot, un loulou qui ne devait pas mesurer plus de douze centimètres. Six autres piaillaient en se tortillant dans le panier, et tous étaient à vendre.— (Jack Finney, Le Voyage de Simon Morley, traduit de l'anglais (U.S.A.) par Hélène Collon, Éditions Denoël, 1993)
Voyez comme ce serpent se tortille.
Cependant, il se tortillait sur la banquette et, de sa lourde main ornée d’une chevalière et d’un assez joli brillant, promenait le cul de son verre sur le marbre de la table— (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)