Singulier | Pluriel |
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traduction | traductions |
\tʁa.dyk.sjɔ̃\ |
traduction \tʁa.dyk.sjɔ̃\ féminin
La traduction est un travail difficile.
La traduction demande une grande intelligence des deux langues et de la matière dont il s’agit.
« Une bonne traduction n’est pas un gant retourné : c’est un autre gant. »— (Julien Green, Journal 1946-1950 - Le Revenant, Plon, 1951 ; réédition Le Livre de Poche, 1975, page 78)
Quelle magie que la traduction !— (Dai Sijie, Balzac et la Petite Tailleuse chinoise, Folio, page 71)
C’est vrai que la traduction est très utile, directement utile, quoiqu’un esprit cynique – pas le mien : on aura compris que je me tiens loin d’un tel mauvais goût – pourrait faire valoir qu’elle permet plus souvent à des entreprises d’accéder à de nouveaux marchés qu’à des pays d’éviter des guerres.— (Thomas Ouellet-St-Pierre, « Laisser une trace », Blogue Edgar, 15 novembre 2017)
Un autre aspect du mercantilisme qui sous-tend la démarche du consortium concerne les motivations même d’Unicode. Au-delà de la résolution des problèmes de transcodages, l’obsession, parfois en dépit du bon sens, de préserver le « texte sous-jacent » reflète aussi l’ambition avouée de faire du texte un matériau dont on gère les flux et les traitements (traduction, mise en page, etc.) comme ceux de n’importe quel autre produit, avec en point de mire l’automatisation de tous ces traitements. Même si nous, professionnels, ne nous sentons pas réellement menacés par ce point de vue, irréaliste, cette volonté de faire d’un artisanat une industrie ne peut que nous inquiéter, non pas tant pour notre devenir social que pour la qualité de notre travail.— (Unicode : tentations et limites, L'avis d'un typographe, Olivier Randier, Pages 89 à 103, Document numérique 2002/3 Vol. 6)
Rien n’est plus intéressant que de comparer des traductions en vers ; elles révèlent à la fois le génie de la langue traduite et celui des langues dont se sont servi les traducteurs.— (Salomon Reinach, Cornélie, ou Le latin sans pleurs, 1912)
Je me décide à leur parler allemand : pour qu’ils comprennent mieux, j’emploie mon haut allemand le plus clair, la langue officielle des théâtres de Meiningen et de Weimar, le hanovrien saccadé des auteurs juifs qui déclament les traductions de Verlaine.— (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace – Août 1914, 1916)
— C’est écrit en français, Le Parfum ? On dirait que c’est écrit en français. (Merci, merci, monsieur Lortholary, mesdames et messieurs de la traduction, lumières de Pentecôte, merci !).— (Daniel Pennac, Comme un roman, Gallimard, 1992, page 115)
Un texte original peut connaître maintes traductions.— (Charles Le Blanc, Le complexe d'Hermès, Presses de l’Université d’Ottawa, 2009, page 113)
est un véritable éblouissement, auquel cette traduction de Gabriel Rebourcet rend sa faconde et son ivresse furibarde.— (André Clavel, « L’Iliade boréale », dans L’Express no 3081, 21 juillet 2010)
Noms :
Locutions nominales :
Adjectifs :
Travail et résultat
traduction féminin