alphabet arabe \al.fa.bɛ a.ʁab\ masculin
La prononciation des lettres de l’alphabet arabe qui n'ont point de similaires dans l'alphabet français, ne peut s'apprendre que par l'audition d'une personne prononçant correctement la langue arabe.— (Adrien Augustin Paulmier, L'arabe sans maitre en 17 leçons, Éditions G.-H. Champion, 1851, page 16)
Alors l’alphabet arabe adopté par les Persans ou imposé par le vainqueur, avec les modifications qu’exigeait la nature de la langue persane, qui employait quelques sons étrangers à la langue arabe, amena l'addition à l'alphabet de cette langue des signes de p, tch j, g dur, n final signes d'autant de sons propres à la langue persane qui furent ajoutés à la série des consonnes de l’alphabet arabe.— (Jacques-Joseph Champollion, Histoire de la Perse (Asie orientale), Paris : chez Arnauld de Vresse, 1860, p. 151)
L’hindi ne veut pas céder à l’ourdou ; abandonner le dévanagari, lui semblerait un déshonneur. L’ourdou n'est pas plus traitable, et il tient obstinément à l’alphabet arabe, qui lui rappelle la gloire des conquérants.— (Jules Barthélemy-Saint-Hilaire, L'inde anglaise: son état actuel, son avenir, Paris : chez Perrin et Cie, 1887, p. 236)