bâiller

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot bâiller. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot bâiller, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire bâiller au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot bâiller est ici. La définition du mot bâiller vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition debâiller, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Voir aussi : bailler

Étymologie

(Date à préciser) Apparenté à badalhar en occitan, badallar en catalan, sbadigliare en italien, du latin populaire bataclare, de *batare (« bayer, béer »).

Verbe

Léopard qui bâille (1)
Une porte qui bâille (2)

bâiller \bɑ.je\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Physiologie) Réaliser un mouvement réflexe d’inspiration suivi d’une expiration en ouvrant grand la bouche, par fatigue ou par ennui.
    • L’intelligence avec laquelle ce Tourangeau raccommodait le trait cassé rassura le colonel comte d’Aiglemont, qui revint vers la portière en étendant ses bras comme pour détirer ses muscles endormis ; il bâilla, regarda le paysage, et posa la main sur le bras d’une jeune femme soigneusement enveloppée dans un vitchoura. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, 1842, chapitre premier)
    • Boyer apprit au parterre à bâiller. — (Jean Racine, Épigrammes, V)
    • On coupa des baguettes et l’on chercha des perches légères, mais aucune ne se trouva être assez grande pour atteindre la grenouille, qui bâillait toujours, la gueule ouverte, sur sa feuille de nénuphar. — (Louis Pergaud, Un sauvetage, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Qu’est-ce qu’un amour qui fait bâiller ? Autant vaudrait être dévote. — (Stendhal, Le rouge et noir, éd Levasseur, 1831.)
  2. Béer, être ouvert, entrouvert.
    •  : Liza, grelottant de frayeur, enfonça la clef, tourna une cliche, et respira un bon coup ; la porte bâilla ; nous étions en extase, dans la mansarde de Paterfamilias. — (Théophile Malicet, Debout, frères de misère, Paris : Éditions Alsatia, 1962, chap. 1)
    • Elle revint habillée d’un tailleur noir, hyper-sexy, la veste bâillant sur une poitrine à damner un intégriste. — (Jacob Cohen, L’espionne et le journaliste, 2008, page 18)

Dérivés

Apparentés étymologiques

Proverbes et phrases toutes faites

Traductions

Prononciation

  • La prononciation \bɑ.je\ rime avec les mots qui finissent en \je\.
  • France : écouter « bâiller  »
  • France (Lyon) : écouter « bâiller  »
  • Suisse (canton du Valais) : écouter « bâiller  »
  • France (Toulouse) : écouter « bâiller  »
  • France (Vosges) : écouter « bâiller  »
  • France (Vosges) : écouter « bâiller  »

Homophones

Paronymes

Anagrammes

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi

  • bâiller sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

L’entrée en français a été sélectionnée comme bonne entrée représentative d’une qualité standard pour le Wiktionnaire.
Vous pouvez consulter la page de discussion, la page Wiktionnaire:Évaluation ou la liste des bonnes entrées.

Étymologie

Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Verbe 1

bâiller \bɑjə\, \bɑje\ 1er groupe (voir la conjugaison) intransitif (graphie ABCD)

  1. Bâiller, béer.
  2. Expirer.

Verbe 2

bâiller \bɑjə\, \bɑje\ 1er groupe (voir la conjugaison) transitif (graphie ABCD)

  1. Bailler, donner, accorder, allouer, attribuer, dédier, gratifier.
  2. (Ille-et-Vilaine) Frapper.

Références

  • Régis Auffray, Le Petit Matao, Rue des Scribes, 2007, 1000 pages, ISBN 978-2-90606464-5, page 102