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(1314) Du moyen français crane, de l’ancien français cran, du latin crānium (« crâne »), qui a supplanté calva (« crâne ») évoluant vers le sens plus restreint de « chauve », emprunté au grec ancien κρανίον, kraníon (« boite crânienne, tête »).
Le crâne morvandeau, en définitive, semble trouver son indice moyen de largeur vers 84, ce qui le classe, sous ce rapport, avec les autres populations du type celtique.— (Hovelacque & Hervé, Crâne morvandeau, dans la Revue anthropologique, F. Alcan, 1893, page 163)
Des fenêtres, là-haut, s’ouvrent, creuses et noires comme des orbites béantes dans le crâne d’un squelette.— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Bob, au passage, le secoua, le fit se lever et, lui administrant sur le crâne une amicale taloche, dit en me l’amenant : .— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
La respiration demeure calme, le cœur est encore bon, mais le sang lui dégouline du crâne sur le nez, dans les yeux, poisse la chemise.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
: avec cette chaleur, en pleine nuit, il porte sur le crâne, de guingois, un Borsalino beige, .— (Leïla Rezzoug, Douces errances, L’Harmattan, 1992, page 45)
Qu’on soit responsable d’une classe, d’un club ou d’une entreprise, il faut constamment se demander quels états d’esprit sont cruciaux, ceux auxquels donner la priorité et comment les associer au sein d’une seule organisation, de même que sous un même crâne.— (Howard Gardner, Les 5 formes d’intelligence pour affronter l’avenir, Odile Jacob, Paris, 2009, page 21)
Et le capitaine Faillard, qui avait été décoré dans la campagne de Russie, levait son chapeau chaque fois qu’il parlait du Kremlin, que ces mâtins de Russes avaient allumé comme un punch ! « Des crânes ! ces Kaiserlicks », disait-il en tordant sa moustache.— (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
Quand j’arrivais, il m’accueillait par l’éternelle question : « T’as besoin d’un crâne ? ». Un crâne, c’est un bagnard, un tondu.— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
Pourquoi n’aurais-je pas de l’ambition, moi ? Hé ! hé ! j’attraperais parfaitement le bagoult de la tribune et pourrais devenir ministre, et un crâne !— (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
Balmat ajouta : – Maintenant, puisqu’elle est dotée, il faut la marier; messieurs, quel est le luron qui l’épouse ici? – Dame! nous ne faisions pas de crânes prétendus : personne ne se présenta, excepté Michel Terraz; encore demanda-t-il une demi-heure.— (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des deux Mondes, tome 1, 1833)
Vraiment ce n’était guère crâne de se sauver de cette façon-là.— (Alphonse Daudet, Le Prussien de Bélisaire, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 70)
Ah ! mon pauvre képi, tu n’étais pas trop crâne ce jour-là, et tu as bien des fois fait le salut militaire, plus bas même qu’il ne convenait.— (Alphonse Daudet, Mon képi, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 125)
L’ivresse se lisait dans ses yeux, une ivresse crâne et satisfaite qui lui arrachait quelquefois de gros rires.— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
épiant avec admiration le crâne gentilhomme que sa renommée a précédé — (Arturo Pérez-Reverte, Le Tableau du maître flamand, page 204, 1990, traduit par J.-P. Quijano, 1993, J.-C. Lattès)
Vaniteux.
— Pardi ! déclara Loubet, ce n’est pas malin de faire les crânes, quand on va en voiture !— (Émile Zola, La Débâcle, 1892)
— Ah ! nous nous cavalons ! reprit Chouteau ! Eh bien ! elle est rigolo, leur marche à l’ennemi, dont ils nous bourrent les oreilles, depuis l’autre matin… Non, vrai, c’est trop crâne !— (Émile Zola, La Débâcle, 1892)