débagouler \de.ba.ɡu.le\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Un cri strident débagoulant son nom déchire le fond sonore et fait jaillir du sang rouge vif sur le tissu d’une blancheur éclatante qui occupe tout son champ visuel.— (Akira Mizubayashi, Reine de cœur, Gallimard, 2022, page 17)
Mais, même plus ascète qu’un moine bouddhiste en pleine disette, je débagoule, je rends, je dégobille, je vais à Dégoberville, bref, je gerbe à qui-mieux-mieux.
Il débagoula un torrent d’injures.
Vous pouvez deviner tout ce qu’elle débagoule, c’te femme qu’a peu d’éducation.— (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
Bien ! Tu m’as débagoulé ton histoire.— (Michel de Saint Pierre, L’Accusée, 1972, chapitre XIII)
Ça vous débagoule des raisons, des accusations, des syllogismes, des calomnies, des paroles à rendre fou !— (Honoré de Balzac, Un prince de la bohème)
Vomir :
Avoir du bagou :
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débagouler \Prononciation ?\ 1er groupe (voir la conjugaison)