Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | flamand \fla.mɑ̃\
|
flamands \fla.mɑ̃\ |
Féminin | flamande \fla.mɑ̃d\ |
flamandes \fla.mɑ̃d\ |
flamand \fla.mɑ̃\
Il s’agit d’un ouvrier flamand.
J’ai retrouvé dans les rues beaucoup de vraies figures flamandes : grand nez, joues creuses, maxillaires et pommettes saillants, teints de pomme de terre, cheveux roux, yeux pâles ; une ou deux filles fraîches comme des Rubens.— (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
Certes, le serveur comprendra très bien la commande passée en français. Il n’empêche. Cette petite gifle de mots flamands, avec des z, des v, des f, a quelque chose de sauvage et doux – c’est Jacques Brel chantant Marieke.— (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, pages 82-83)
Singulier | Pluriel |
---|---|
flamand | flamands |
\fla.mɑ̃\ |
flamand \fla.mɑ̃\ masculin singulier
Au début du XIXe siècle, on parlait encore beaucoup le flamand dans le nord de la France.
Dans une pièce tapissée d’affiches en français et en flamand, deux hommes travaillaient, un Noir et un Blanc, le Noir vêtu de kaki, le Belge de toile blanche.— (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VI, Gallimard, 1937)
L’emploi du français, langue de culture et preuve d’un certain rang social, a précédé de loin la conquête par Louis XIV ; les échanges de lettres entre Bailleul et la Régente des Pays-Bas, au XVIe siècle, se faisaient presque toujours dans cette langue. Mais c’est encore le flamand qui règne au XVIIIe siècle dans les actes notariés, les livres de raison et les épitaphes. Les chambres de rhétorique, en décadence partout, même dans les provinces belgiques, sont mal vues des autorités françaises, qui les jugent à bon droit loyales aux anciens maîtres, mais on tourne sans doute dans les deux langues autant de mauvais petits vers qu’autrefois.— (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, pages 61-62)
Je n’ai pas compris ce qu’il a dit, je ne parle pas flamand.