Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot grigner. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot grigner, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire grigner au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot grigner est ici. La définition du mot grigner vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition degrigner, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
De l’ancien français graignier, apparenté à l’anglais grin (« grimace qui montre les dents, sourire forcé »), la mouillure du \n\ s’explique par la proximité sémantique avec grogner.
L’essentiel est de montrer les dents — C’est vrai ça ! Un chien qui grigne, on en a peur. — Eh bien ! nous grignerons, nous grignerons, mon brave !— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Il avait l'air d’un enfant qu’on a empêché de faire une sottise, une saleté, et qui grigne, à la fois furieux et penaud.— (Richepin, Cadet, 1890, page 158)
MADAME D’HERBLAY : Vous voyez, ce corsage me va très mal, il plisse. Vous voyez bien que ça grigne. AUBIN : Ah, pour grigner, ça grigne.— (Georges Feydeau, Tailleur pour dames, 1887, adaptation de Jean Poiret, 2008, acte II, scène 7)
Étoffe qui grigne.— (Larousse 20e)
Le fil doit être tenu lâche pour que les points ne fassent pas grigner le tissu de fond.— (Dreyfus, Manuel apiéceur, av. 1953, page 9)
Scarifier ou fendre le pain avant cuisson, traditionnellement afin de signer son pain pour le reconnaître dans le four commun, et pour laisser une partie des gaz s’échapper.
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage