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Le gofio est pour le paysan canarien ce qu'est le macaroni pour les lazzaroni, le riz pour les Indiens, la banane pour les Nègres, la pomme de terre pour l'Irlandais.— (Marie-Armand-Pascal D' Avezac, Iles de l'Afrique, dans la collection L'Univers : Histoire et description de tous les peuples, Paris : chez Firmin Didot frères, 1848, page 144)
Quand parut un saladier plein de macaroni, le docteur murmura : — « Bigre ! voilà une bonne chose. » Et Mme Caravan, cette fois, servit tout le monde. M. Chenet rappela l’amour de Rossini pour ce mets italien ; puis tout à coup : — « Tiens ! mais ça rime ; on pourrait commencer une pièce de vers. » Le maestro Rossini Aimait le macaroni… — (Guy de Maupassant, En famille, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 141)
Et griffonnés en travers, au crayon, sur la quatrième page, ces quelques mots de Blafaphas : Si tu vas à Naples, tu devrais t’informer comment ils font le trou dans le macaroni. Je suis sur le chemin d’une nouvelle découverte.— (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
Nos assiettes sont remplies de macaronis dorée et luisants de beurre frais, à chaque bouchée descend de la fourchette une longue coulée de fromage fondu qu’on tranche avec ses dents.— (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 148)
(Pharmacie)(Désuet) Préparation fortement purgative d'origine italienne, contenant des sels d'antimoine, employée anciennement par les religieux de l’hôpital de la Charité contre la colique métallique ; on la nommait aussi mochlique[2].
Parmi ces remèdes s’en trouvait un décoré du nom bizarre de macaroni, qui était composé de « deux parties de sucre sur une partie de verre d’antimoine (oxysulfure d’antimoine), le tout exactement mêlé et mis en poudre très-fine ».— (Antoine Rabuteau, Éléments de thérapeutique et de pharmacologie, Librairie Lauwereyns, Paris, 1872, page 809)
Moi, je le répète, j'absorbais ce macaroni oratoire et bien pensant sans trop rechigner. — (Alexandre Arnoux, Les crimes innocents, Éditions Albin Michel, Paris 1952, page 138))
Les étrangers le tenaient un peu à distance, déconcertés par son rire facile, par ses saillies, blessés surtout par la fâcheuse habitude qu’il avait de dire, en parlant d’eux : « L’engliche… », « Le macaroni… », « Le choucroutard… » Il n’y voyait rien de désobligeant : lui-même ne se traitait-il pas de « parigot » ?— (Roger Martin du Gard, Les Thibault, septième partie, L’Été 1914, Éditions de la Nouvelle revue française, 1936, page 40)
Cependant, les gamins s’attroupaient pour voir le macaroni assaisonner sa femme.— (Raymond Queneau, Les Enfants du limon, Gallimard, Paris, 1938)
Celui-là, David, avec son air empaillé, ses épaules en bouteille de Saint-Galmier, ses guiboles en foret de six, tu l'avais traité de sale macaroni et, ouvrant de grands yeux larmoyants, il avait protesté que non, pas du tout, son nom finissait en y.— (Claude Durand, J'étais numéro un, 2011)