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(XIIe siècle) De l’ancien français resver (« errer »), de re- et *esver (« errer ») → voir desver (« divaguer »), du gallo-romain *esvo (« vagabond »), du latin populaire *exvagus, composé de ex et de vagus (« errant »). Il avait le sens de « délirer, radoter » et a supplanté songer dans le sens de « faire des rêves en dormant ».
Rêvé-je ? Est-ce que je sommeille ? Ai-je l’esprit troublé par des transports puissants ? Ne sens-je pas bien que je veille ? Ne suis-je pas dans mon bon sens ?— (Molière, Amphitryon, acte I, scène II)
Et, allongé sur un lit d’ordures humides, un cochon tout rose, assoupi, grognait en rêvant.— (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
Avait-elle rêvé ce qu'elle racontait d'un homme tombé au bout de la rue la Huchette et emporté sur une civière ?— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 20)
Il rêve toujours sans répondre à ce qu’on lui dit.
Lorsqu’un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve, mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le début d’une nouvelle réalité.— (Friedensreich Hundertwasser)
Se réfugier dans ses souvenirs, dans son fantasme, dans son imagination, dans ses projets.
Lorsqu’il est fatigué de rêver à Marion et au bonheur qui sera le leur, il songe à ceux qui, au cours de ces dernières années, l’ont aidé.— (Charles Exbrayat, Les Bonheurs courts, tome 1 : La Lumière du matin, éditions Albin Michel, 1981)
Pauvre soldat, rêve, rêve, car demain peut-être, la mort impitoyable te prendra… Rêve à ces beaux jours passés pendant que l’on s'entretue… Rêve, c’est tout ce qui te reste, à toi qui as tout perdu, famille, bonheur… Pauvre soldat, toi qu’on appelle héros et qui souffre… Rêve Petit Soldat…— (Correspondance d’Eugène Defat, 25 décembre 1917, in Louise Monaux et Bruno Deblander, 14-18, Apocalypse en Belgique – Récits de patriotes, Éditions Racine, 2013, page 97)
La grande Clémence proposa du lapin ; mais on ne mangeait que de ça ; tout le monde en avait par-dessus la tête. Gervaise rêvait quelque chose de plus distingué.— (Émile Zola, L’Assommoir, G. Charpentier, Paris, 1877, ch. VII ; réédition 1879, p. 250)
Avec ça, je m’exhibe dans les boîtes de nuit et les grands restaurants la plus superbe poule qui se puisse rêver, ma dactylo, Suzanne, une enfant de dix-huit ans, fraîche, brune, émoustillante en diable, avec des yeux spirituels, dans une frimousse d’ingénue.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 180)
Même s’ils en font rêver plus d’un, tout le monde n’investit pas des tracteurs high-tech. À tous ceux qui recherchent la simplicité et l’efficacité avant tout, cet essai est fait pour vous.— (« Essais de tracteurs : John Deere 6195 M contre 7810 : le choc des générations », le 8 novembre 2017, sur le site de La France agricole (www.lafranceagricole.fr))
Loin du danger, il ne rêve qu’exploits héroïques, entreprises surhumaines et gigantesques ; mais, quand vient le péril, son imagination trop vive lui représente la douleur des blessures, le visage camard de la mort, et le cœur lui manque.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, volume 1, Charpentier, 1871, page 270)
Il ne rêve que fortune.
Il rêve des grandeurs, des dignités auxquelles il ne parviendra pas.
Une faiblesse, cependant : son ambition démesurée, qui tourne à la mégalomanie. Il se rêve à la Chambre, au gouvernement.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 208)