valoir le coup \va.lwaʁ lə ku\ (se conjugue → voir la conjugaison de valoir)
Il y a peu de chances que ça fonctionne, mais ça vaut le coup d’essayer.
— Crois moi, ça ne vaut pas le coup de travailler autant pour si peu.
Nous ne sommes pas fiers de peu, d’habitude ; et même, quand il y a des occasions de fierté, nous les tournons et retournons une bonne douzaine de fois avant de décider que ça en vaut le coup. Mais, cette fois-là, on avait bien l’impression que ça en valait le coup.— (Jean Giono, Un roi sans divertissement, 1947)
— Est-ce qu’on éclaire la cuisinière ?— (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, Robert Laffont, 1968)
— Je sais bien que ça ne vaut guère le coup, juste pour chauffer deux bols de café, mais je n’ai presque plus d’alcool à brûler, et ils n’en ont pas donné ce mois-ci.
: les Français étaient aussi des mother-fuckers, presque tous issus de sous-races queutardes juste bonnes à baiser leurs foutues hollandaises en mal de conversations fleuries et mielleuses de tapettes introverties, de curiosité aussi sur ce fameux « baiser-à-la-française », si ça valait vraiment le coup ou non.— (Michel Reyes, Rock'n'Roll, Éditions Lulu, 2019, p. 422)
— Les bonnes choses valent le coup d’attendre.— (Animaniacs, épisode 30 (1993-1998))