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De l’ancien français espeluchier, dérivé de peluchier « éplucher, nettoyer des poils embrouillés », issu d’un latin tardif *pilūcicāre (cf. italien piluccare, catalan pellucar), itératif de *pilūcāre (cf. ancien occitan pelugar « arracher, (dé)plumer »), fréquentatif de pilāre « épiler », dénominatif de pilus « poil ».
— Ah ! ah ! ce sont mes comptes que vous épluchez ! Mais vous savez, Martine, que, moi aussi, j’ai des économies qui dorment !— (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VIII)
Pour traquer l’exaltation du banditisme ou l’éloge de la paresse, 60 fonctionnaires épluchent les bédés, les revues.— (Sorj Chalandon, Mission de censure, dans Le Canard enchaîné, 15 mars 2017, page 7)
Comme tous les ministres, Hulot a jusqu’au 17 juillet pour transmettre ses déclarations de patrimoine et de revenus à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Après quoi, celle-ci les épluchera.— (Isabelle Barré, Le développement durable des profits de Nicolas Hulot, Le Canard Enchaîné, 5 juillet 2017, page 3)
En les croisant, il rabattit plus bas encore son chapeau sur ses yeux : le contact de ces gens-là l’intimidait ; il écouta pourtant, dans l’espoir d’attraper quelques mots qui pourraient lui apprendre ce qui s’était passé au théâtre ; sans doute ils avaient déjà oublié la pièce et s’étaient mis à éplucher quelqu’un dont il n’entendit pas le nom.— (Louis Bromfield, traduction de Sarah-J. Silberstein et Charles Brugell, Vingt-quatre heures, Famot, 1974, page 84)